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Les Enfants sont partis (El Nido vacio)

Arg. 2008. Comédie dramatique de Daniel Burman avec Oscar Martinez, Cecilia Roth, Arturo Goetz. Lorsque leurs enfants quittent le foyer familial, un dramaturge quinquagénaire et son épouse encaissent le choc de façon très différente. Exploration douce-amère de la crise de la cinquantaine et du syndrome du nid vide. Récit plutôt mince mais fascinant dans sa façon de mélanger imaginaire et réalité. Réalisation élégante. Rythme un peu engourdi. Interprétation sobre. (sortie en salle: 10 avril 2009)

Général
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Les Enfants sont partis (El Nido vacio)

Général Général

Arg. 2008. Comédie dramatique de Daniel Burman avec Oscar Martinez, Cecilia Roth, Arturo Goetz.

Lorsque leurs enfants quittent le foyer familial, un dramaturge quinquagénaire et son épouse encaissent le choc de façon très différente. Exploration douce-amère de la crise de la cinquantaine et du syndrome du nid vide. Récit plutôt mince mais fascinant dans sa façon de mélanger imaginaire et réalité. Réalisation élégante. Rythme un peu engourdi. Interprétation sobre. (sortie en salle: 10 avril 2009)

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Lors d'une sortie au restaurant avec des amis de sa femme Martha, le dramaturge Leonardo entame une fascinante conversation avec un neurologue spécialisé dans l'étude de la frontière séparant fantasme et réalité. Depuis peu, les trois enfants du couple ont quitté la maison. Pour Martha, c'est l'occasion de retourner aux études. Mais les nouvelles amitiés qu'elle y noue contrarient son mari. En perte de repères, celui-ci se réfugie dans ses fantasmes, notamment en s'imaginant au lit avec sa jolie orthodontiste. Le temps passe et les deux parents, qui s'ennuient de leur progéniture, s'envolent pour Israël, où leur fille s'est établie avec son mari écrivain, dont le talent émergent insécurise Leonardo.

L’AVIS DE MEDIAFILM

Cette exploration douce-amère de la crise de la cinquantaine et du syndrome du nid vide s'avère fascinante et déroutante dans sa façon de mélanger imaginaire et réalité et ce, en dépit d'un récit plutôt mince. Le film évoque tantôt Fellini, tantôt le Resnais de PROVIDENCE, avec une touche de Woody Allen pour l'introspection psychologique sur le ton de la fantaisie. À travers le personnage du gendre israélien, Daniel Burman (LOST EMBRACE), lui-même d'origine juive, se permet une brève échappée en Terre promise qui procure au film ses images les plus fortes. Si l'on fait abstraction du rythme un peu engourdi, la mise en scène s'avère élégante, parfois inventive, particulièrement lors d'une jolie séquence dansée sur l'air du boléro de Ravel. Le jeu tout en sobriété des interprètes, le nuancé Oscar Martinez en tête, ajoute au charme de l'oeuvre.

Texte : Louis-Paul Rioux

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