É.-U. 2008. Drame fantastique de Andrew Adamson avec Ben Barnes, William Moseley, Sergio Castellitto. Durant la Deuxième Guerre mondiale, quatre frères et soeurs londoniens sont projetés dans un monde merveilleux où ils aident un prince à combattre son oncle usurpateur. Adaptation soignée et souvent spectaculaire du livre de C.S. Lewis. Récit sans grandes surprises, avançant par à-coups. Réalisation assurée, bénéficiant d'impressionnants effets spéciaux. Interprétation solide. (sortie en salle: 16 mai 2008)
Durant la Deuxième Guerre mondiale, quatre frères et soeurs londoniens sont projetés dans un monde merveilleux où ils aident un prince à combattre son oncle usurpateur. Adaptation soignée et souvent spectaculaire du livre de C.S. Lewis. Récit sans grandes surprises, avançant par à-coups. Réalisation assurée, bénéficiant d'impressionnants effets spéciaux. Interprétation solide. (sortie en salle: 16 mai 2008)
À l'instar de THE LION, THE WITCH AND THE WARDROBE, sorti en 2005, ce deuxième film adapté d'un roman tiré du cycle de Narnia, écrit par C.S. Lewis dans les années 1950, possède plusieurs atouts. À commencer par des effets spéciaux impressionnants, notamment dans la spectaculaire bataille finale. D'autre part, les décors sont toujours aussi magnifiques, les paysages glacés et enneigés du premier opus ayant cédé le pas à une nature luxuriante et très colorée. En revanche, le scénario, plus violent et vidé des références chrétiennes chères à Lewis, s'avère assez prévisible. De plus, l'action avance par à-coups, les fausses fins successives risquant d'éprouver la patience du spectateur. Toujours aux commandes, Andrew Adamson signe une mise en scène très soignée mais sans personnalité véritable. Ayant gagné en maturité, les quatre jeunes vedettes du premier film reprennent leur rôle avec aplomb, entourées de solides partenaires.
Texte : Louis-Paul Rioux
Marie-Joëlle Parent - Le Journal de Montréal
Le film dure 2 h 24 et les combats s’étendent sur presque une heure. On a parfois l’impression d’assister à un SEIGNEUR DES ANNEAUX pour enfants (...). D’autres ressemblances avec le film de Peter Jackson agacent, comme les arbres qui prennent vie (...). Il ne s’agit là que d’une ombre au tableau, puisque le reste du récit est palpitant.
Sonia Sarfati - La Presse
Plus d’extérieurs, plus de grand déploiement. (...) LE PRINCE CASPIAN en met plein la vue, commence «gros» et se termine plus «gros» encore: le combat final - en fait il y en a deux et ils sont aussi impressionnants... qu’interminables - rappelle les grandes batailles que se livrent les forces du Bien et du Mal dans la trilogie LE SEIGNEUR DES ANNEAUX.
François Lévesque - Le Devoir
(...) toutes les scènes de combat, ou presque, s'étirent indûment et finissent (...) par tourner en rond avant qu'on ne passe au développement suivant. Ce montage relâché a pour effet d'atténuer l'impact des moments qui devraient être les plus exaltants. Le film aurait été beaucoup plus énergique avec une bonne dizaine de minutes en moins.
Martin Gignac - Ici
(...) le réalisateur Andrew Adamson reprend du service pour une suite qui n’a pratiquement qu’un seul objectif: en mettre plein la vue. Les effets spéciaux crèvent l’écran, alors que les affrontements sont nombreux et beaucoup trop longs.
Michel Defoy - Voir
Le film est (...) solide sur le plan technique, mais son scénario souffre de linéarité aiguë. (...) Mettant à profit son expérience (...) sur les deux premiers SHREK, le réalisateur (...) ponctue l'affaire de touches humoristiques bien senties, souvent au moment où ça commence à se prendre un peu trop au sérieux.