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Les Bâtards (Bastardos, Los)

Mex. 2008. Drame social de Amat Escalante avec Jesus Moises Rodriguez, Ruben Sosa, Nina Zavarin. À Los Angeles, deux travailleurs mexicains clandestins vivant de petits boulots mal payés acceptent pour un meilleur prix de tuer une mère célibataire toxicomane. Sujet délicat traité avec un extrême dépouillement. Mise en scène minimaliste. Cadrages soignés. Rythme volontairement lent. Interprétation convaincante.

13 ans +
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Les Bâtards (Bastardos, Los)

13 ans + 13 ans +

Mex. 2008. Drame social de Amat Escalante avec Jesus Moises Rodriguez, Ruben Sosa, Nina Zavarin.

À Los Angeles, deux travailleurs mexicains clandestins vivant de petits boulots mal payés acceptent pour un meilleur prix de tuer une mère célibataire toxicomane. Sujet délicat traité avec un extrême dépouillement. Mise en scène minimaliste. Cadrages soignés. Rythme volontairement lent. Interprétation convaincante.

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À tous les matins, Jesus et Fausto, deux travailleurs mexicains clandestins vivant à Los Angeles, retrouvent à un carrefour d'autres sans-papiers. Ensemble, ils attendent qu'un hypothétique employeur leur confie des tâches ingrates pour la journée, en échange d'un pécule de misère. Ce jour-là, la chance sourit aux deux amis: un Américain les embarque dans son camion pour aller faire du terrassement sur un chantier. Après une journée de dur labeur, un autre travail, beaucoup mieux payé, attend Fausto et Jesus. Armés d'un fusil à canon scié, ils pénètrent dans une maison dans le but de tuer la propriétaire, une mère célibataire droguée.

L’AVIS DE MEDIAFILM

À l'instar de CROSSING OVER de Wayne Kramer, LOS BASTARDOS aborde le sujet délicat de l'immigration clandestine aux États-Unis et des difficiles conditions de (sur)vie des sans-papiers. Amat Escalante ne cherche cependant pas à expliquer le phénomène, ni à prendre une quelconque position. Froidement, il décrit en peu de mots l'existence - plate et dure - de ces travailleurs au noir, condamnés aux basses besognes et aux salaires de crève-faim. Réduite à sa plus simple expression, l'intrigue est ici secondaire, les heures qui s'écoulent étant pour l'auteur plus importantes que les gestes ou les motivations des personnages. Ancien assistant de Carlos Reygadas (LUMIÈRE SILENCIEUSE), Escalante opte pour une mise en scène minimaliste, privilégiant les plans fixes, les cadrages soignés et les mouvements de caméra d'une extrême lenteur. Si ce parti pris esthétique traduit à merveille la morosité existentielle des deux protagonistes, il risque aussi de mettre à l'épreuve la patience des spectateurs. L'interprétation, sobre, est en phase avec les intentions de l'auteur.

Texte : Olivier Lefébure

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