É.-U. 2008. Comédie de Malcolm D. Lee avec Martin Lawrence, Joy Bryant, James Earl Jones. Un animateur vedette en froid avec son père revient auprès des siens à l'occasion du cinquantième anniversaire de mariage de ses parents. Charge convenue sur la primauté des valeurs familiales. Valeur humoristique très inégale. Réalisation anonyme. Interprétation enthousiaste. (sortie en salle: 8 février 2008)
Un animateur vedette en froid avec son père revient auprès des siens à l'occasion du cinquantième anniversaire de mariage de ses parents. Charge convenue sur la primauté des valeurs familiales. Valeur humoristique très inégale. Réalisation anonyme. Interprétation enthousiaste. (sortie en salle: 8 février 2008)
Les valeurs traditionnelles, la simplicité, la primauté de la famille, tels sont les thèmes majeurs de WELCOME HOME ROSCOE JENKINS, farce éminemment prévisible qui dresse au passage un portrait social pour le moins simpliste. À la barre de l'entreprise, Malcolm D. Lee (THE BEST MAN, ROLL BOUNCE) remporte la palme de l'insignifiance, tant pour sa réalisation anonyme que pour son scénario niais. Si certains gags font mouche, la majorité d'entre eux sont éventés avant l'impact. Avant tout, on se désole devant le refus manifeste des auteurs de renouveler un genre qui table sur des formules éprouvées et des clichés. Seule barrière à une débâcle complète: la distribution enthousiaste, qui arrive parfois à faire oublier la banalité de l'affaire. On retiendra ainsi les frasques de Mo'Nique, énergique à défaut d'être subtile, de même que la présence toujours bienvenue de l'impérieux James Earl Jones et ce, bien qu'on aurait souhaité ne pas le voir se commettre dans pareille bouillie.
Texte : François Lévesque