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Le Paradis sur terre (Heaven on Earth)

Can. 2008. Drame de Deepa Mehta avec Preity Zinta, Vansh Bhardwaj, Balinder Johal. Installée à Toronto à la suite d'un mariage arrangé, une jeune Indienne perd ses illusions et se réfugie dans les légendes de son enfance. Récit intrigant construit autour d'un conte populaire indien. Critique nuancée du milieu dépeint. Touches insolites. Réalisation discrète mais expressive. P. Zinta sobre et touchante. (sortie en salle: 31 octobre 2008)

13 ans +
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Le Paradis sur terre (Heaven on Earth)

13 ans + 13 ans +

Can. 2008. Drame de Deepa Mehta avec Preity Zinta, Vansh Bhardwaj, Balinder Johal.

Installée à Toronto à la suite d'un mariage arrangé, une jeune Indienne perd ses illusions et se réfugie dans les légendes de son enfance. Récit intrigant construit autour d'un conte populaire indien. Critique nuancée du milieu dépeint. Touches insolites. Réalisation discrète mais expressive. P. Zinta sobre et touchante. (sortie en salle: 31 octobre 2008)

Genre :
Année :
Durée :
Réalisation :
Pays :
Distributeur :
Métropole Films Distribution
Chand, une jeune et ravissante Indienne, s'apprête à s'envoler pour Toronto où l'attend sa future belle-famille. Il s'agit d'un mariage arrangé, tradition à laquelle semble se soumettre sans réserve la promise. Le matin du départ, sa mère tient toutefois à lui rappeler une vieille légende, que Chand connaît pourtant par coeur, celle du pèlerin et du cobra. La noce a lieu le lendemain de son arrivée au Canada alors que tombe la première neige. Après le mariage, la nouvelle épouse déchante: sa belle-mère la déteste, son mari la bat. Désespérée, elle se réfugie de plus en plus dans le souvenir des contes de son enfance. Dans ses rêveries, elle devient le pèlerin de la légende. Ce n'est qu'une question de temps avant que ne se manifeste le cobra.

L’AVIS DE MEDIAFILM

À travers un douloureux récit initiatique, la Canadienne Deepa Mehta convoque le souvenir de ses précédents FIRE (la désillusion conjugale) et WATER (le poids des traditions imposé aux femmes). Le constat se veut nuancé, les personnages masculins n'apparaissant jamais comme de viles caricatures. Traité sur le ton de la fable teintée de fantastique, le scénario, qui piétine ici et là, demeure généralement économe d'effets. Pareillement, les scènes de violence conjugale, filmées crûment, témoignent du parti pris réaliste et sans afféteries de la mise en scène. Autre touche discrète mais non moins expressive: les couleurs, qui deviennent de plus en plus ternes au fil du récit, illustrent bien le désenchantement de l'héroïne. Au diapason de l'ensemble, Preity Zinta offre une performance touchante et bien modulée.

Texte : François Lévesque

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