Fr. 2008. Comédie de Roger Delattre avec Jean-Marie Bigard, Doudi Strajmayster, Thiam Aïssatou. Cherchant à échapper à ses anciens complices, un voleur libéré de prison pour bonne conduite se réfugie dans un village reculé d'Ardèche, où on le prend pour le nouveau curé. Récit moralisateur, bien-pensant et cousu de fil blanc. Réalisation sans tonus. Interprétation inégale et sans saveur. (sortie en salle: 5 août 2011)
Cherchant à échapper à ses anciens complices, un voleur libéré de prison pour bonne conduite se réfugie dans un village reculé d'Ardèche, où on le prend pour le nouveau curé. Récit moralisateur, bien-pensant et cousu de fil blanc. Réalisation sans tonus. Interprétation inégale et sans saveur. (sortie en salle: 5 août 2011)
Aussi manichéenne et bien-pensante dans son propos que prévisible dans ses rebondissements, cette comédie tissée de bondieuseries simplistes enfile laborieusement les gags et les clichés comme autant de perles bon marché. Si on le sent motivé par l'envie de faire revivre un esprit populaire à la GENDARME DE SAINT-TROPEZ et l'atmosphère gouailleuse des films scénarisés par Michel Audiard, Roger Delattre, ici à son premier essai, finit surtout par s'emmêler les pinceaux. Comédie franchouillarde, polar sans tonus, regard obséquieux sur l'univers religieux forment ici une ratatouille sans grande saveur ni forme. Armé de dialogues pauvres, Jean-Marie Bigard, humoriste très populaire en France, a pour mission de donner consistance à un rôle cousu de fil blanc. Il ne fait pas de miracle.
Texte : Helen Faradji