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Le Mariage de Rachel (Rachel Getting Married)

É.-U. 2008. Drame psychologique de Jonathan Demme avec Anne Hathaway, Rosemarie DeWitt, Bill Irwin. Rongée par le souvenir d'une tragédie survenue à son adolescence, une ex-junkie sème le désordre dans sa famille réunie pour le mariage de sa soeur aînée. Production libre dans l'esprit de Dogme. Scénario misant plus sur la vérité psychologique que sur les rebondissements de l'intrigue. Réalisation vivante, à la manière d'un documentaire tourné sur le vif. Excellente distribution. A. Hathaway formidable. (sortie en salle: 17 octobre 2008)

Général (déconseillé aux jeunes enfants)
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Le Mariage de Rachel (Rachel Getting Married)

Général (déconseillé aux jeunes enfants) Général (déconseillé aux jeunes enfants)

É.-U. 2008. Drame psychologique de Jonathan Demme avec Anne Hathaway, Rosemarie DeWitt, Bill Irwin.

Rongée par le souvenir d'une tragédie survenue à son adolescence, une ex-junkie sème le désordre dans sa famille réunie pour le mariage de sa soeur aînée. Production libre dans l'esprit de Dogme. Scénario misant plus sur la vérité psychologique que sur les rebondissements de l'intrigue. Réalisation vivante, à la manière d'un documentaire tourné sur le vif. Excellente distribution. A. Hathaway formidable. (sortie en salle: 17 octobre 2008)

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Après neuf mois passés dans un centre de désintoxication, Kym obtient son congé, lequel coïncide avec le mariage de Rachel, sa soeur aînée. Or, cette fille franche et prompte n'a pas aussitôt débarqué dans la maison familiale qu'elle met sur les dents Rachel, à qui elle reproche de ne pas l'avoir choisie comme demoiselle d'honneur, et à rude épreuve les nerfs de son père, un producteur de musique au bon caractère. Rongée par le souvenir de la mort de son petit frère, qu'elle a causée par accident, Kym déclenche au fil des heures et des repas un jeu de la vérité douloureux, dont sa mère, divorcée de son père, sera la cible principale. Le marié, sa famille et leurs invités se retrouveront, malgré eux, les témoins privilégiés de ces douloureux bas-les-masques.

L’AVIS DE MEDIAFILM

Jonathan Demme s'était dans les dernières années consacré au documentaire (THE AGRONOMIST, NEIL YOUNG : HEART OF GOLD, JIMMY CARTER MAN FROM PLAINS). Ça se voit, ça s'entend, dans ce chant choral spontané et frais, tourné sur le vif à partir d'improvisations avec les acteurs, dans le respect des conventions du Dogme danois: caméra à l'épaule, décors naturels, source musicale dans l'image, etc. De fait, la scénariste Jenny Lumet, fille de Sidney, établit une situation de départ forte, qu'elle exploite ensuite de façon très subtile, en misant davantage sur la vérité intérieure et les frictions interpersonnelles que sur les rebondissements de l'intrigue, somme toute très mince. Résultat: un film-pari puissant et d'une belle unité sur les secrets de famille et les prisons psychologiques, voisin par l'esprit de Robert Altman (A WEDDING, NASHVILLE), par la forme de Noah Baumbach (MURIEL AT THE WEDDING) et Susanne Bier (APRÈS LA NOCE). Anne Hathaway, rompue aux rôles de fille douce, y trouve enfin un personnage riche, antipathique et en même temps attachant, que Demme met en valeur au sein d'une excellente distribution.

Texte : Martin Bilodeau

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