G.-B. 2008. Comédie dramatique de Garth Jennings avec Bill Milner, Will Poulter, Jules Sitruk. Dans les années 1980, un gamin, membre d'une secte rigoriste, participe au tournage d'un remake fauché de «First Blood», sous la direction de la brute de son école. Histoire d'amitié touchante mais un peu convenue, doublée d'un hommage amusé au cinéma. Réalisation souvent inventive. Jeunes interprètes bien dirigés. (sortie en salle: 16 mai 2008)
Dans les années 1980, un gamin, membre d'une secte rigoriste, participe au tournage d'un remake fauché de «First Blood», sous la direction de la brute de son école. Histoire d'amitié touchante mais un peu convenue, doublée d'un hommage amusé au cinéma. Réalisation souvent inventive. Jeunes interprètes bien dirigés. (sortie en salle: 16 mai 2008)
En partie autobiographique, ce deuxième film de Garth Jennings (THE HITCHHIKER'S GUIDE TO THE GALAXY) propose une histoire d'amitié touchante mais un peu convenue, doublée d'un hommage amusé et sincère à la magie du septième art, qui évoque le récent BE KIND REWIND de Michel Gondry. C'est dire que l'on retrouve toutes sortes d'astuces cocasses ou «broches à foin» pour reproduire certaines scènes fameuses du film d'action musclé qui a fait la renommée de Sylvester Stallone. Souvent inventive, la mise en scène est au diapason de cet hymne à la créativité et à la liberté, sur fond de découverte de la musique new wave. Toutefois, les piques contre les excès d'une secte rétrograde apparaissent peu subtiles et la sous-intrigue avec l'élève français branché alourdit quelque peu le récit. Ce dernier est incarné avec assurance par un méconnaissable Jules Sitruk (VIPÈRE AU POING), qui passe près de voler la vedette aux pourtant talentueux et attachants Bill Milner et Will Poulter.
Texte : Louis-Paul Rioux
Manohla Dargis - The New York Times
A likable, lightly sticky valentine to childhood, the 1980s and the dawning of movie love, SON OF RAMBOW was (...) directed by Garth Jennings (...), the (man) behind (...) THE HITCHHIKER'S GUIDE TO THE GALAXY (...). Like that film, this one involves a snug community of oddballs and outcasts whose eccentricities, pluck and fundamental good cheer have long been durable staples of British screen comedy.
Kevin Laforest - Voir
Le scénariste et réalisateur Garth Jennings (...) s'est (...) amusé en donnant un aspect fantaisiste au récit. (...) En fin de parcours, Jennings semble ne plus trop savoir comment conclure le film et se rabat sur un excès de sentimentalité. Malgré tout, SON OF RAMBOW demeure un regard rafraîchissant sur l'enfance.
Robert Koehler - Variety
For writer-director Garth Jennings and production outfit (…), the slightly subversive attitude and whimsical tone of their underrated THE HITCHHIKER’S GUIDE TO THE GALAXY has been preserved in the new film, but reduced in volume, while previous pic's Wellesian joy of using a studio as a giant toy store is moderated to fit a more Earthbound story.
Par : Yvan Godbout, L'Ange Gardien
Comment ce fait-il que ce film soit passé complètement inaperçue? L'histoire de ce petit garçon endoctriné par une famille religieuse extrémiste et strict est à la fois drôle et touchante. Plusieurs thèmes sont abordés ici :la religion, la famille, l'amitié. Et le plus important de tous : la différence qui nous emprisonne dans un monde de solitude. La mise en scène dynamique et respectueuse d'une autre époque (le film se déroule en 1982) réussie joliment à passer des séquences burlesques et loufoques aux moments tendres et emplis d'émotion. Les deux jeunes acteurs principaux incarnent parfaitement ces deux jeunes garçons si opposés mais aussi si solitaires par leur différence. Un film à voir pour se réconcilier avec la vie.
J'attribue à ce film la Cote