Can. 2008. Comédie satirique de Raphaël Malo avec Benoît Roberge, Stéphane E. Roy, Sébastien Benoît. Les tribulations professionnelles et amoureuses d'un chroniqueur télé qui aspire à devenir une vedette du showbizz. Scénario brouillon, à cheval entre fiction et réalité, inspiré d'une série de capsules sur Internet. Satire un peu facile mais sentie du milieu artistique québécois. Réalisation modeste, manquant de relief. Interprétation inégale. (sortie en salle: 15 août 2008)
Les tribulations professionnelles et amoureuses d'un chroniqueur télé qui aspire à devenir une vedette du showbizz. Scénario brouillon, à cheval entre fiction et réalité, inspiré d'une série de capsules sur Internet. Satire un peu facile mais sentie du milieu artistique québécois. Réalisation modeste, manquant de relief. Interprétation inégale. (sortie en salle: 15 août 2008)
Inspiré de capsules humoristiques qui ont connu un certain succès dans Internet, LE CAS ROBERGE - LE FILM déploie, au fil d'un récit à cheval entre fiction et réalité, une satire un peu facile mais sentie du milieu artistique québécois. Ainsi, quelques flèches décochées aux dirigeants des réseaux de télévision et aux animateurs infatués ou hypocrites font mouche, et le dénouement est caustique à souhait. Cependant, les péripéties n'apparaissent guère excitantes, à commencer par la laborieuse virée à Rouyn, pauvre en gags vraiment réussis. De plus, le caractère irascible du protagoniste, éternel insatisfait en quête d'une bien vaine célébrité et peu respectueux des femmes qu'il fréquente, peut finir par irriter. Pour son premier long métrage au cinéma, Raphaël Malo, issu de la télévision, signe une mise en scène modeste, sans grand relief, qui relie néanmoins de manière assez dynamique ces diverses saynètes principalement axées sur les dialogues. Très expressifs, Benoît Roberge et Stéphane E. Roy se démènent avec énergie, mais leurs complices Jean-Michel Dufaux et Sébastien Benoît apparaissent bien fades en comparaison.
Texte : Louis-Paul Rioux
Yasmina Daha - Séquences
LE CAS ROBERGE propose une «parodie-critique» du monde des médias (...). Malheureuse- ment, le scénario n'arrive qu'à couvrir les personnages de ridicule (...). Truffé de clichés et de blagues tombant à plat, le scénario brille par une vacuité hors du commun. Il est maladroite- ment incarné par des personnalités publiques.
Natalia Wysocka - Ici
Si certaines répliques semblent à propos, d'autres propos (...) risquent de déplaire à quiconque possède ne serait-ce qu'une parcelle d'âme féministe en lui. (...) On retiendra néanmoins de cette comédie l'esprit sympathique qui se dégage de l'ensemble, quelques répliques bien envoyées et la prestation de Sébastien Benoît.
Stéphanie Bois-Houde - Le Soleil
(Les) charges humoristiques contre l’hypocrisie de ce microcosme ingrat sont l’un des éléments qui retiennent l’attention (...). Ceci étant dit, les fans des capsules seront peut-être déconcertés par le ton moins cabotin du film. (...) l’effet de surprise des clips et leur légèreté très assumée ne sont plus au rendez-vous.
Kevin Laforest - Voir
On a (...) l'impression de regarder une série de capsules, liées par un fil conducteur plutôt mince (...). La réalisation (...) est par ailleurs presque aussi fauchée que celle des capsules (...). Malgré tout, LE CAS ROBERGE est à l'occasion très allumé, satirisant le star system québécois et l'obsession de la célébrité en général avec mordant.
Bruno Lapointe - Le Journal de Montréal
LE CAS ROBERGE (...) est un ramassis de plusieurs capsules web, agencées plus ou moins adroitement. (...) décousu, le résultat final manque de finition. (...) Les inconditionnels (...) y trouveront peut-être leur compte, mais ils risquent tout de même de s’ennuyer de la bonne vieille formule: celle qui ne durait que 3 minutes.