Cor.S. 2008. Western de Kim Jee-woon avec Song Khang-Ho, Lee Byung-Hun, Jung Woo-Sung. Dans les années 1930 en Mandchourie, un chasseur de primes, le tueur à gages qu'il poursuit et un voleur un peu fou se disputent la possession d'une carte au trésor. Hommage échevelé au cinéma de Leone. Scénario ludique, un brin décousu. Rythme endiablé. Mise en scène pleine de panache. Jeu stylisé en phase avec le ton de l'oeuvre. (sortie en salle: 25 juin 2010)
Dans les années 1930 en Mandchourie, un chasseur de primes, le tueur à gages qu'il poursuit et un voleur un peu fou se disputent la possession d'une carte au trésor. Hommage échevelé au cinéma de Leone. Scénario ludique, un brin décousu. Rythme endiablé. Mise en scène pleine de panache. Jeu stylisé en phase avec le ton de l'oeuvre. (sortie en salle: 25 juin 2010)
Un peu comme son compatriote Bong Joon-ho, Kim Jee-woon se plaît à s'essayer à des genres très variés, à la différence que lui module son style en fonction du projet, qu'il s'agisse de l'horreur psychologique raffinée (A TALE OF TWO SISTERS) ou du film de gangster hyper violent (A BITTERSWEET LIFE, inédit en salle au Québec). Ainsi, sa grammaire cinématographique très variée, souvent impressionnante, devient en quelque sorte sa signature polymorphe. Hommage échevelé au cinéma de Leone filtré à travers la culture coréenne, LE BON, LA BRUTE, LE CINGLÉ obéit à cette règle et résiste ainsi à la dénomination du pastiche pur. L'intrigue ludique, un brin décousue, est émaillée de beaucoup d'humour où prévaut un sens marqué de l'anachronisme. Mis en scène avec panache, le film multiplie les morceaux de bravoure à un rythme endiablé. En phase avec le ton de l'ensemble, les trois vedettes, dont le formidable Song Kang-ho (SYMPATHY FOR MR. VENGEANCE, THIRST), offrent un jeu stylisé tout à fait approprié.
Texte : François Lévesque
Par : Mathieu Desharnais, Trois-Rivières
Un très bon film d'action. Une longue scène de poursuites dans la dernière partie est une pièce d'anthologie du genre. Moins long qu'un Leone, et moins bavard qu'un Tarantino, LE BON, LA BRUTE ET LE CINGLÉ pète le feu et le voyage est fort distrayant, et au bout du compte plus satisfaisant que la finale. Celle-ci est désavantagée par rapport à la fin de l'original. Les acteurs ont tous du plaisir à jouer et ne tentent pas d'imiter les interprètes du Leone.
J'attribue à ce film la Cote