G.-B. 2008. Drame historique de Charles Martin Smith avec Charlie Cox, Kate Mara, Billy Boyd. En 1950, des étudiants écossais organisent le vol d'un symbole national exposé dans l'abbaye de Westminster à Londres. Récit politiquement chargé, inspiré du livre de Ian Hamilton. Traitement ludique misant sur le suspense conventionnel et les bons sentiments. Réalisation et direction artistique sobres et soignées. Distribution de calibre. Jeu énergique de C. Cox. (sortie en salle: 20 février 2009)
En 1950, des étudiants écossais organisent le vol d'un symbole national exposé dans l'abbaye de Westminster à Londres. Récit politiquement chargé, inspiré du livre de Ian Hamilton. Traitement ludique misant sur le suspense conventionnel et les bons sentiments. Réalisation et direction artistique sobres et soignées. Distribution de calibre. Jeu énergique de C. Cox. (sortie en salle: 20 février 2009)
L'acteur-réalisateur Charles Martin Smith (THE SNOW WALKER) met en scène de façon sobre et soignée cette évocation d'un fait historique politiquement chargé, qui résonne de façon toute particulière dans le Québec contemporain. Privilégiant toutefois un traitement ludique, quasi désinvolte, l'auteur fait débouler à bon rythme une intrigue aux ficelles apparentes, qui maintient le cap sur un dénouement efficace mais attendu. On suppose en effet que les faits véridiques (le film est tiré du livre-témoignage de Ian Hamilton) ont été agencés de façon à mieux s'harmoniser avec la formule dramaturgique conventionnelle, que Smith exploite à bon escient et avec un aplomb certain. Si bien que l'oeuvre, au carrefour de la peinture d'époque, du drame politique, du film de cambrioleurs et de la comédie sentimentale, ne perd jamais son équilibre. N'oublions cependant pas que le mérite de cette modeste réussite est aussi attribuable à la participation d'acteurs d'envergure (Robert Carlyle, Brenda Fricker, Peter Mullan), à qui Charlie Cox donne la réplique avec énergie et conviction.
Texte : Martin Bilodeau
Émilie Côté - La Presse
On est loin de BRAVEHEART. On est plutôt dans le téléfilm pour adolescents. Ce n’est pas le jeu des acteurs qui cloche (...), mais les dialogues et le scénario, qui prennent le public par la main. Disons que STONE OF DESTINY est davantage un film d’aventures qu’un film historique. À regarder en famille plutôt qu’en couple.
Leslie Felperin - Variety
Based on a true story, (...) STONE OF DESTINY dramatizes how a gaggle of students broke into London's Westminster Abbey (...) and stole the ancient Stone of Destiny (...). Helmed by Yank Charles Martin Smith (...), this unabashedly sentimental and outright anti-English pic is stodgy as a cheap haggis with nationalistic sentimentality.
Martin Bilodeau - Le Devoir
STONE OF DESTINY (...) est farci de petites invraisemblances, d'incohérences mineures et de passe-droits subliminaux qui, s'ils procurent une certaine souplesse au récit, laissent un peu perplexe quant à la vérité historique du film. Entre la vigueur et la rigueur, Charles Martin Smith a coché oui, coché non, respectivement.
Christopher Sykes - Mirror
While the film disappoints with its super-conventional structuring (...), it still receives a passing grade based upon its compulsive watchability. It’s impossible not to grin as the mischievous ploy is half-flubbed by the not-so-motley crew, yet still they (temporarily) return the booty to its rightful owner. STONE OF DESTINY is a prankish crowd pleaser.
Manon Dumais - Voir
Basé sur un fait vécu, ce peu mémorable et très conventionnel film (...) relate l'incroyable aventure du jeune nationaliste écossais Ian Hamilton (...). Gentil, plein de bonnes intentions, parfois haletant, STONE OF DESTINY ressemble plus à un Conte pour tous qu'à un fait historique transposé au cinéma.