Can. 2008. Drame sportif de Louis Choquette avec David Boutin, Guillaume Lemay-Thivierge, Fanny Mallette. Cinq ans après un événement tragique, deux boxeurs autrefois amis en viennent à s'affronter dans le ring. Scénario alambiqué farci d'invraisemblances. Réalisation soignée. Interprétation énergique des deux vedettes. (sortie en salle: 7 mars 2008)
Cinq ans après un événement tragique, deux boxeurs autrefois amis en viennent à s'affronter dans le ring. Scénario alambiqué farci d'invraisemblances. Réalisation soignée. Interprétation énergique des deux vedettes. (sortie en salle: 7 mars 2008)
Le cinéma québécois s'est rarement intéressé à l'univers de la boxe, bien que celui-ci ait inspiré quelques films remarquables, au premier chef le RAGING BULL de Scorsese. Le premier long métrage pour le grand écran de Louis Choquette («Secret de banlieue» étant un téléfilm) dépeint avec un certain doigté le climat fébrile et compétitif de ce milieu. Bien que le récit soit ponctué de combats parfois féroces et spectaculaires, l'amitié tumultueuse des deux boxeurs aux trajectoires opposées constitue l'enjeu véritable du film. Hélas, les événements tragiques qui vont les séparer, ou les unir à d'autres personnages, sont farcis d'invraisemblances qui minent dangereusement la crédibilité de l'intrigue. La sincérité des interprètes n'est pas en cause. À cet égard, le duo de choc formé de Guillaume Lemay-Thivierge et David Boutin apporte au film une belle énergie. Pour sa part, Fanny Mallette insuffle un peu de sensibilité et d'élégance à un personnage dont l'irruption dans le récit constitue, malheureusement, une des nombreuses coïncidences forcées du film.
Texte : André Lavoie
Marc-André Lussier - La Presse
(...) la réalisation ultra compétente de Louis Choquette (...) met Boutin et Lemay-Thivierge bien en valeur (...). L'ennui, c'est que LA LIGNE BRISÉE ne fonctionne pas très bien sur le plan dramatique. Le scénario (...) aligne en effet les poncifs, les coïncidences grossières et les invraisemblances.
Normand Provencher - Le Soleil
Pour un premier long métrage, Louis Choquette ne frappe pas dans le vide. Avec son scénario brillamment ficelé (signé Michelle Allen), une enveloppe visuelle fascinante et une musique au diapason des états d’âme des protagonistes (celle de FM Lesieur), LA LIGNE BRISÉE s’avère une totale réussite.
André Lavoie - Le Devoir
Le scénario (...) offre aussi sa part de fractures (narratives) (et) de grosses surprises. Certaines sont toutefois d'une telle invraisemblance qu'elles suscitent plus d'embarras que d'étonnement. (...) Ni trop glamour ni très misérabiliste, LA LIGNE BRISÉE offre un juste équilibre entre l'aspect spectaculaire d'un sport éminemment cinématographique et les enjeux dramatiques.
Kevin Laforest - Voir
Privilégiant un ton intimiste sans toutefois négliger le suspense sportif, Choquette orchestre une succession d'intenses confrontations souvent (...) plus psychologiques que physiques. (...) Sans être du même niveau que les classiques du film de boxe, LA LIGNE BRISÉE constitue une première incursion québécoise plus que respectable dans le genre.
Michaël Augendre - Ici
Quand le scénario va mal, le film ne peut être une réussite. Et malgré toute la bonne volonté (...) des acteurs principaux, les partis pris sincères (...) du réalisateur, LA LIGNE BRISÉE n’est finalement qu’un produit de consommation courante sans réel intérêt. Approximations, incohérences et (...) énormités scénaristiques définissent (...) cet énième film sur la boxe.