Du chapitrage (...) aux dialogues, en passant par des images éclairées comme un roman-photo estival et une musique insistante (...), Téchiné s'enferre (...) dans une sursignifiance, un surlignage inhabituel dans son cinéma.

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Téchiné mène avec brio les deux premiers tiers du récit. On ne sait trop où il nous emmène, mais on le suit dans le sillage de Jeanne, Tanguy au féminin, qui regarde passer la vie par les fenêtres de son RER de banlieue.

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Malgré des acteurs de talent, les personnages apparaissent en deçà de leurs possibilités. Ils sont comme affadis par les péripéties d’un scénario qui abuse des effets de coïncidences (...), déviant la narration d’à-coups dont souffre le parti pris réaliste qu’André Téchiné [a choisi].

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Badinages, échanges troublants à distance via la webcam, ce mode de communication amoureuse qui fi­gure sur le cahier des charges de toute pro­duction «djeune» est filmé avec une intensité saisissante et inédite par le sexagénaire Téchiné.

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D'une grande fluidité, la mise en scène d'André Téchiné force l'admiration tant elle réussit à évoquer une société où les mots et les apparences, encore plus que les actes, peuvent se révéler dangereux, voire fatals. (...) Émilie Dequenne brille comme un soleil noir.

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