Sur un mode beaucoup moins grave que NETTOYAGE À SEC, (...) Anne Fontaine (...) continue d'exploiter avec bonheur le thème des obscurs objets du désir. (...) on pense à L'ANGE BLEU de von Sternberg (...) tant la relation entre le maître et sa maîtresse devient malsaine.

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En dépit (...) des clichés (...), la réalisatrice signe une sorte de suspense psychologique qui ne manque pas d’élégance. Sa plus belle réussite est (...) d’avoir su jouer avec brio du contraste saisissant entre la lumière qui inonde les décors de la Côte d’Azur et l’opacité des caractères qui s’y agitent.

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Sur des dialogues enlevés et une mise en scène soignée, Anne Fontaine mise tout son scénario sur l'improbable assemblage d'un trio aussi burlesque que réjouissant. Le dispositif fonctionne, relevé par le contraste des trois zigues et l'ambiance irréelle de Monaco.

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Plus que la chronique, banale, d'une passion fatale, c'est le récit d'une bizarre (...) complicité qu'a filmé Anne Fontaine. Ce n'est pas «le bonheur dans le crime», (...) mais - et c'est plus amoral encore - l'idée d'une entente, d'une cohésion comme gage de paix avec soi-même.

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L'intérêt présenté par le film et le plaisir qu'il procure proviennent (aussi) (...) des relations entre les personnages et des péripéties d'une intrigue bien tenue. Dommage seulement que la fin soit expédiée, hautement improbable et médiocrement emballée.

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