É.-U. 2008. Comédie de Fred Wolf avec Anna Faris, Colin Hanks, Emma Stone. Expulsée du manoir Playboy, une mannequin naïve devient la protectrice des membres d'une sororité étudiante en difficulté. Production calamiteuse et sans imagination. Scénario emprunté, aux bons gags rares. Réalisation approximative. A. Faris rafraîchissante. (sortie en salle: 22 août 2008)
Expulsée du manoir Playboy, une mannequin naïve devient la protectrice des membres d'une sororité étudiante en difficulté. Production calamiteuse et sans imagination. Scénario emprunté, aux bons gags rares. Réalisation approximative. A. Faris rafraîchissante. (sortie en salle: 22 août 2008)
Trois ou quatre bons gags. Et puis la fraîcheur d'Anna Faris (SCARY MOVIE, LOST IN TRANSLATION). Ce sont là les seuls éléments récupérables de cette comédie calamiteuse qui a giclé de la plume peu inspirée des auteures de LEGALLY BLONDE. De fait, il s'agit d'un copier-coller du scénario de ce dernier, sur le motif usé du «poisson hors de l'eau», qui se vautre dans les archétypes et se gargarise de tous les clichés moralisateurs, notamment sur la beauté intérieure que l'héroïne - visiblement inspirée de le Goldie Hawn de PRIVATE BENJAMIN - découvre sur la voie de la croissance personnelle. La mise en scène approximative et le montage maladroit finissent de rabaisser THE HOUSE BUNNY au degré zéro de l'audace et de l'originalité.
Texte : Martin Bilodeau