É.-U. 2008. Comédie fantaisiste de Jennifer Flackett, Mark Levin avec Abigail Breslin, Jodie Foster, Gerard Butler. Une auteure de romans d'aventures agoraphobe se porte au secours d'une de ses jeunes lectrices vivant sur une île volcanique, après que le père de celle-ci eut disparu en mer. Adaptation enjouée du roman de Wendy Orr. Récit mouvementé mais parfois fabriqué. Réalisation vivante et inventive. Interprétation assurée. (sortie en salle: 4 avril 2008)
Une auteure de romans d'aventures agoraphobe se porte au secours d'une de ses jeunes lectrices vivant sur une île volcanique, après que le père de celle-ci eut disparu en mer. Adaptation enjouée du roman de Wendy Orr. Récit mouvementé mais parfois fabriqué. Réalisation vivante et inventive. Interprétation assurée. (sortie en salle: 4 avril 2008)
Cette adaptation enjouée et mouvementée du roman de Wendy Orr saura surtout plaire aux jeunes enfants, qui fermeront les yeux sur certains développements un peu fabriqués et le manque de ligne directrice du récit. Car bien que l'on y parle à satiété d'aventures, fictives ou réelles, et que le contexte exotique invite au danger, les péripéties proprement dites se font plutôt rares. En fait, il s'agit surtout de l'aventure intérieure vécue par l'écrivaine phobique qui, par solidarité pour une fillette aussi seule et démunie qu'elle, surmonte ses peurs les plus enfouies, se découvrant bien sûr dans le processus des forces insoupçonnées... ainsi qu'un nouveau rôle parental. La réalisation est inventive et bien rythmée, même si par moments, le décor fleure bon le carton-pâte. Abigail Breslin (LITTLE MISS SUNSHINE, DEFINITELY, MAYBE) est une fois de plus vive et attachante, face à une Jodie Foster étonnante dans un rôle comique très physique.
Texte : Louis-Paul Rioux
Bruno Lapointe - Le Journal de Montréal
Une bonne dose d'aventure, une touche d'exotisme et de l'humour à profusion... Véritablement, L'ÎLE DE NIM a suivi la recette à la lettre pour produire un divertissement efficace. Un trio d'acteurs charismatiques permet ici de combler le manque d'originalité causé par l'utilisation d'une formule éprouvée.
Sonia Sarfati - La Presse
L'histoire est (...) classique. La manière de Levin et Flackett l'est tout autant. Il n'y a rien de novateur dans leur approche. (...) En fait, L'ÎLE DE NIM (...) est plus un film pour enfants que pour la famille. Les grands ne trouveront pas là de clins d'oeil s'adressant à eux. Mais ils se réjouiront (...) du message livré ici. Nous sommes bien plus brave qu'on ne le croit.
Ruthe Stein - San Francisco Chronicle
NIM'S ISLAND is a combination of "Robinson Crusoe" and "Home Alone" (...). Nim's aquatic adventures and those on land provide the majority of thrills in this exhilarating and enchanting family picture. It's the best I've seen this year and highly recommended for girls and for boys, too.
Elsa Duperray - Le Temps
L'ÎLE DE NIM s'adresse clairement aux petites filles. Un peu de rêverie, un brin d'aventure, un monde imaginaire bercé par l'image du père (...) invulnérable. (...) une forte impression de pagaille se dégage du scénario qui multiplie les rebondissements et les intrigues inutiles. Sympathique, mais pas de quoi laisser une trace impérissable dans les mémoires.
Jean-Luc Douin - Le Monde
Adapté d'un roman de Wendy Orr (...), ce divertissement destiné au jeune public est un patchwork d'aventures à la Robinson Crusoé (...), d'épisodes humoristiques ou inquiétants (...) et de réflexions sur la confusion entre réel et imaginaire, rapports de dépendance entre un écrivain (...) et sa créature.