Le film, réalisé par Mabrouk El Mechri, demeure étonnamment loin des clichés associés aux films précédents de l’acteur, se permettant même de les mettre en relief de façon ironique à certaines occasions. De son côté, Jean-Claude Van Vaerenbergh, de son vrai nom, dévoile une facette qu’on ne lui connaissait pas, celle d’un acteur capable de sensibilité et de nuances.

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Sans être tout à fait le BEING JOHN MALKOVICH des films d'action, JCVD comporte quatre ou cinq scènes franchement rigolotes où, pour une fois, Van Damme fait rire de façon intentionnelle. La véritable révélation arrive toutefois vers la fin du film, lorsque l'acteur y va d'un long soliloque où il confronte avec beaucoup d'émotion ses démons personnels.

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(...) le réalisateur a beaucoup trop de respect pour l'idole de son adolescence (...) pour entraîner le film vers la parodie délirante et irrévérencieuse. Faute de réelle audace scénaristique, il se contente de signer une comédie musclée à l'ironie contrôlée, à la mise en scène chichiteuse et à la bande-son assourdissante.

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Mabrouk El Mechri, réalisateur et scénariste, a fait carton plein, réussissant à imbriquer entre eux son hommage à JCVD, une intrigue à suspense, une réflexion sur la célébrité et ses conséquences, des sautes d'humour et une mise en abyme autour du cinéma et de sa représentation. Un divertissement diablement intelligent.

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Dans JCVD, habile vraie-fausse biographie mâtinée de film de gangster, Jean-Claude Van Damme interprète quasiment son propre rôle: celui d'un acteur à la dérive. (...) Troublante mise en abyme qui permet à Van Damme de régler ses comptes avec son passé et de prouver qu'il est bon acteur. Comme polar, le film (...) fonctionne moins bien.

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