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Inju, la bête dans l'ombre

Fr. 2008. Thriller de Barbet Schroeder avec Benoît Magimel, Lika Minamoto, Shun Sugata. À Kyoto, un écrivain français vient en aide à une jeune geisha menacée par un ancien amoureux éconduit devenu depuis un romancier célèbre. Thriller bavard adapté d'un roman de Edogawa Ranpo. Intrigue complexe manquant de rythme et de tension. Photographie soignée. Interprétation un peu fade de B. Magimel.

16 ans +
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Inju, la bête dans l'ombre (Inju, la bête dans l'ombre)

16 ans + 16 ans +

Fr. 2008. Thriller de Barbet Schroeder avec Benoît Magimel, Lika Minamoto, Shun Sugata.

À Kyoto, un écrivain français vient en aide à une jeune geisha menacée par un ancien amoureux éconduit devenu depuis un romancier célèbre. Thriller bavard adapté d'un roman de Edogawa Ranpo. Intrigue complexe manquant de rythme et de tension. Photographie soignée. Interprétation un peu fade de B. Magimel.

Genre :
Année :
Durée :
Réalisation :
Photographie :
Musique :
Montage :
Pays :
Distributeur :
Métropole Films Distribution
De passage à Kyoto pour y faire la promotion de son dernier roman, l'écrivain français Alex Fayard espère profiter de l'occasion pour rencontrer le romancier misanthrope Shundei Eo, à qui il a consacré une thèse et qu'aucun journaliste n'a jamais réussi à interviewer. Sur place, il fait la connaissance de Tamao, une jeune geisha. Celle-ci lui révèle qu'Eo est un prétendant qu'elle a éconduit quelques années plus tôt et qui, après un long silence, a repris contact avec elle pour la menacer. Épris de la jeune femme, Alex cherche à lui venir en aide sans se douter des ennuis qui l'attendent.

L’AVIS DE MEDIAFILM

Adapté d'un roman de Edogawa Ranpo, ce thriller bavard de Barbet Schroeder (BARFLY, MURDER BY NUMBERS) propose une intrigue complexe, quoique classique, riche en coups de théâtre et en fausses pistes. Malheureusement, cette histoire d'un écrivain bon samaritain piégé par un confrère diabolique manque cruellement de rythme et de tension dramatique. Malgré sa direction artistique et sa photographie soignées, le film suscite vite plus l'ennui que l'enthousiasme, sentiment renforcé par l'interprétation fade de Benoît Magimel (RÉSOLUTION 819). Dommage car la séquence d'ouverture de INJU, pastiche d'une série B japonaise sanglante, laissait espérer un tout autre divertissement.

Texte : Olivier Lefébure

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