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Is Anybody There?

G.-B. 2008. Comédie dramatique de John Crowley avec Michael Caine, Bill Milner, Anne-Marie Duff. Dans une maison pour personnes âgées, le garçon des propriétaires forme une amitié avec un vieil illusionniste irritable. Variation plutôt monotone sur un thème connu. Personnages secondaires unidimensionnels. Ficelles apparentes. Réalisation vivante, portée par une jolie reconstitution d'époque. M. Caine en pleine forme. (sortie en salle: 15 mai 2009)

Général
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Is Anybody There? (Is Anybody There?)

Général Général

G.-B. 2008. Comédie dramatique de John Crowley avec Michael Caine, Bill Milner, Anne-Marie Duff.

Dans une maison pour personnes âgées, le garçon des propriétaires forme une amitié avec un vieil illusionniste irritable. Variation plutôt monotone sur un thème connu. Personnages secondaires unidimensionnels. Ficelles apparentes. Réalisation vivante, portée par une jolie reconstitution d'époque. M. Caine en pleine forme. (sortie en salle: 15 mai 2009)

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Angleterre, 1987. Depuis que ses parents ont transformé leur maison en résidence pour personnes âgées, Edward, relocalisé au grenier, rêve de retrouver sa chambre. Or, à la mort du pensionnaire qui l'occupait, la mère du garçon l'attribue à Clarence, un ancien illusionniste au tempérament bouillant, rongé par l'amertume, avec lequel le gamin fasciné par les phénomènes paranormaux ne cesse d'en découdre. Mais au fil des jours, la curiosité d'Edward à l'égard de Clarence finit par avoir raison des réserves de ce dernier. Prenant l'enfant sous son aile, le vieillard atteint d'une sénilité légère qui va s'aggravant, lui apprend différents tours de magie et se promène en sa compagnie sur la côte anglaise, où subsistent encore quelques traces de sa gloire d'autrefois.

L’AVIS DE MEDIAFILM

IS ANYBODY THERE? repose en premier lieu sur Michael Caine, très crédible et émouvant en vieillard en perte d'autonomie, forcé par les circonstances à vivre dans une maison de retraite. De fait, le vétéran apporte de la patine et de l'authenticité à un récit autrement monotone, aux ficelles apparentes, et dont l'issue apparaît d'emblée un peu trop téléphonée. L'Anglais John Crowley (INTERMISSION, BOY A) a beau insuffler un peu d'énergie à cette rencontre fraternelle, guère neuve, entre un enfant qui s'ouvre à la vie et un vieillard dont la sienne se dérobe à lui, le film, bercé par une irritante musique d'ascenseur, piétine pendant ses 94 longues minutes. Au-delà de la jolie reconstitution d'époque et du duo central: une galerie de personnages unidimensionnels. Ainsi, les difficultés conjugales des parents du gamin, campés par Anne-Marie Duff et David Morrissey, se révèlent plus décoratives qu'utiles au récit.

Texte : Martin Bilodeau

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