É.-U. 2008. Film d'animation de Tony Leondis . À la mort de son maître, l'assistant bossu d'un savant démoniaque réalise enfin son rêve de s'élever au rang d'inventeur. Joyeux détournement des codes des films de monstres et de savants fous. Scénario surchargé, peu palpitant et très prévisible. Humour noir inégal. Animation de bonne tenue. Style visuel moyennement original. (sortie en salle: 19 septembre 2008)
À la mort de son maître, l'assistant bossu d'un savant démoniaque réalise enfin son rêve de s'élever au rang d'inventeur. Joyeux détournement des codes des films de monstres et de savants fous. Scénario surchargé, peu palpitant et très prévisible. Humour noir inégal. Animation de bonne tenue. Style visuel moyennement original. (sortie en salle: 19 septembre 2008)
Cette production, qui détourne joyeusement les codes des films de monstres et de savants fous à la FRANKENSTEIN, réserve en outre quelques moqueries aussi inattendues qu'amusantes sur les caprices et prétentions des acteurs hollywoodiens, avec en surprime un clin d'oeil insolite à la comédie musicale ANNIE. Malheureusement, le récit, centré sur un personnage désavantagé par la nature qui tente de s'élever au-dessus de sa condition, s'avère peu palpitant et surtout, très prévisible. De plus, pour justifier le décor macabre et le recours aux inventions démoniaques, les auteurs s'empêtrent dans de lourds développements sur une conspiration aussi sombre que vaseuse. Si l'animation est de bonne tenue et le rythme assez endiablé, le style visuel rappelle un peu trop celui de NIGHTMARE BEFORE CHRISTMAS, avec ses personnages longilignes aux yeux globuleux et ses extravagants décors gothiques. Enfin, l'humour noir et les gags en général ne font pas toujours mouche. Heureusement, des acteurs chevronnés mettent de l'enthousiasme dans leur voix et insufflent une bonne dose de créativité aux excentriques personnages.
Texte : Louis-Paul Rioux
Aleksi K. Lepage - La Presse
Les créateurs (...) piochent sans gêne dans les univers gothiques et morbides, mais empreints d’une tendresse infinie à la Tim Burton (...). En résulte un film très riche visuellement, rien n’ayant cédé à la facilité, mais un film voulu si «différent», si «hors des sentiers battus» qu’il n’en paraît que plus ordinaire et attendu.
Stephen Farber - The Hollywood Reporter
The often striking animation was designed at the Sparx Animation Studios in Paris, with a large staff of Vietnamese artists. Although the visuals tantalize and the actors providing the voices add a lot of sass, the result is only so-so.
Michel Defoy - Voir
Le scénariste (...) ne cache pas qu'il s'est fortement inspiré de (Frankenstein), ce classique du cinéma d'horreur. On le soupçonne d'avoir aussi visionné SHREK et MONSTRES INC. à quelques occasions. (...) le croisement de ces mondes donne vie à quelque chose de singulier, mais dont les coutures restent évidentes à l'oeil.