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Hello Goodbye

Fr. 2008. Comédie de Graham Guit avec Gérard Depardieu, Fanny Ardant, Lior Ashkenazi. Poussé par son épouse goy, un gynécologue juif quitte Paris pour repartir à neuf avec elle en Israël, mais leur périple est semé d'embûches. Réflexion guère éclairante sur l'identité juive et l'amour conjugal. Psychologie de la peu attachante protagoniste jamais crédible. Réalisation fonctionnelle. Jeu tout en retenue des talentueuses vedettes. (sortie en salle: 20 mars 2009)

Général
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Hello Goodbye (Hello Goodbye)

Général Général

Fr. 2008. Comédie de Graham Guit avec Gérard Depardieu, Fanny Ardant, Lior Ashkenazi.

Poussé par son épouse goy, un gynécologue juif quitte Paris pour repartir à neuf avec elle en Israël, mais leur périple est semé d'embûches. Réflexion guère éclairante sur l'identité juive et l'amour conjugal. Psychologie de la peu attachante protagoniste jamais crédible. Réalisation fonctionnelle. Jeu tout en retenue des talentueuses vedettes. (sortie en salle: 20 mars 2009)

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Gisèle Gaash est désemparée à l'annonce du mariage de son fils unique. En quête d'un sens à son existence, cette mère au foyer, qui s'était autrefois convertie au judaïsme afin de pouvoir épouser Alain, un gynécologue de descendance ashkénaze, convainc ce dernier de partir avec elle s'établir en Israël. Au préalable, ils achètent à Tel Aviv un appartement avec vue sur la mer, dont la construction achève. En outre, Alain s'est fait promettre un poste prestigieux dans un hôpital de la ville. Si bien qu'ils quittent Paris avec optimisme. Mais l'arrivée en Israël tourne à la catastrophe: le poste n'est plus vacant, l'entrepreneur les a floués, leurs meubles ont été largués dans l'océan, etc. En proie au désarroi, Alain consent à se faire circoncire pour ne pas perdre Gisèle, laquelle est attirée par le jeune rabbin qui lui enseigne l'hébreu.

L’AVIS DE MEDIAFILM

Les retrouvailles de Gérard Depardieu et Fanny Ardant, le couple mythique de LA FEMME D'À CÔTÉ de Truffaut, ne pouvaient se dérouler sous de plus mauvais auspices. Ainsi, le jeu tout en retenue des talentueuses vedettes contraste avec l'extravagance et l'absence de rigueur du scénario de ce quatrième long métrage de Graham Guit (LE CIEL EST À NOUS). Poussive, rarement amusante, cette exploration de l'identité juive et de l'amour conjugal s'avère surtout peu éclairante. Mais le principal problème du film réside dans la psychologie jamais crédible de la peu attachante protagoniste: une goy aux élans mystiques incompréhensibles, qui s'est convertie au judaïsme pour intégrer une famille pourtant farouchement non pratiquante, et dont l'égoïsme, ainsi que l'absence de solidarité avec son mari dans l'adversité, laissent pantois. S'ajoute à cela un portrait bêtement caricatural du peuple israélien. Le tout est mis en scène de façon purement fonctionnelle, avec compétence certes, mais sans grande personnalité. En revanche, l'accompagnement musical, riche, bigarré, est fort agréable à l'oreille.

Texte : Louis-Paul Rioux

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