É.-U. 2008. Comédie de Hayden Schlossberg, Jon Hurwitz avec John Cho, Kal Penn, Rob Corddry. Soupçonnés à tort d'être des terroristes, deux fumeurs de marijuana sont envoyés à la prison de Guantanamo. Satire mordante des dérives de la guerre au terrorisme et du profilage racial. Gags d'un goût parfois douteux. Réalisation brouillonne. Interprétation enjouée. (sortie en salle: 25 avril 2008)
Soupçonnés à tort d'être des terroristes, deux fumeurs de marijuana sont envoyés à la prison de Guantanamo. Satire mordante des dérives de la guerre au terrorisme et du profilage racial. Gags d'un goût parfois douteux. Réalisation brouillonne. Interprétation enjouée. (sortie en salle: 25 avril 2008)
Dans cette suite à HAROLD & KUMAR GO TO WHITE CASTLE, les deux personnages éponymes poursuivent leur quête hédoniste, les filles et les drogues douces étant une fois de plus au coeur de leurs préoccupations. Or, comme le titre le suggère, le film aborde également les excès de la guerre au terrorisme, alors que le duo, victime de la paranoïa post-11 septembre, est emprisonné arbitrairement. Le film déboulonne d'autre part divers stéréotypes raciaux, au mépris de la rectitude politique. Signalons toutefois que le niveau de l'humour fluctue grandement, les instants de satire mordante étant entrelacés de gags au goût parfois douteux. Par ailleurs, la réalisation de Jon Hurwitz et Hayden Schlossberg, scénaristes du précédent épisode qui font ici leurs débuts derrière la caméra, est passablement brouillonne. L'interprétation enjouée de John Cho et Kal Penn, dont la complicité croît de film en film, rachète en partie ces lacunes.
Texte : Kevin Laforest
Maxime Demers - Le Journal de Montréal
Vous l’aurez deviné, on a droit encore une fois à une enfilade de gags en bas de la ceinture, stupides, scatologiques, faciles, grossiers et de très mauvais goût. Il y a bien ici et là quelques bonnes idées de blagues (sur le terrorisme et la paranoïa sécuritaire, notamment), mais elles sont bien rares.
Anabelle Nicoud - La Presse
Le film marie le grand n’importe quoi avec quelques saillies satiriques: et ça marche! Pour ce deuxième HAROLD ET KUMAR, les scénaristes se paient la tête de leur président et de leurs compatriotes, tout en livrant un festival de blagues. À défaut d’être du grand cinéma (ou du cinéma tout court), voilà du bon divertissement.
Kevin Laforest - Voir
Les scénaristes (...) s'amusent (...) avec les préjugés raciaux voulant que, par exemple, (...) tous les "rednecks" soient consanguins. (...) Ces moments de satire aiguisée sont entrelacés de gags juvéniles, vulgaires et à(...) franchement idiots, ainsi que de séquences absolument délirantes. (...) Bref, bien-pensants s'abstenir!