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Gonzo: The Life and Work of Dr. Hunter S. Thompson

É.-U. 2008. Documentaire de Alex Gibney . La vie et l'oeuvre du journaliste, romancier, essayiste et polémiste américain Hunter S. Thompson. Portrait fascinant, résolument à la gloire du sujet. Réalisation faisant un usage généralement habile de différentes sources d'information. Montage intelligent. Quelques longueurs. (sortie en salle: 10 octobre 2008)

13 ans +
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Gonzo: The Life and Work of Dr. Hunter S. Thompson (Gonzo: The Life and Work of Dr. Hunter S. Thompson)

13 ans + 13 ans +

É.-U. 2008. Documentaire de Alex Gibney .

La vie et l'oeuvre du journaliste, romancier, essayiste et polémiste américain Hunter S. Thompson. Portrait fascinant, résolument à la gloire du sujet. Réalisation faisant un usage généralement habile de différentes sources d'information. Montage intelligent. Quelques longueurs. (sortie en salle: 10 octobre 2008)

Genre :
Année :
Durée :
Réalisation :
Pays :
Distributeur :
Métropole Films Distribution
Ayant très jeune pris conscience que son appartenance à la classe moyenne inférieure le privait de privilèges accordés à ses amis mieux nantis, le jeune Hunter S. Thompson a développé un goût pour la provocation. Celle-ci s'est initialement nourrie de «The Great Gatsby», roman de F. Scott Fitzgerald, dont il ira jusqu'à recopier le texte afin «d'apprendre» à écrire. Après s'être fait connaître grâce à «Hells Angels», ouvrage journalistique qui met en évidence son style hautement subjectif, Thompson tâte de la politique puis entreprend la création de son oeuvre-phare, «Fear and Loathing in Las Vegas», écrite sous l'influence d'une kyrielle de drogues. Son suicide, en février 2005, sera précédé de plusieurs coups de gueule et articles marquants.

L’AVIS DE MEDIAFILM

Dès les premières images de GONZO: THE LIFE AND WORK OF DR. HUNTER S. THOMPSON, Alex Gibney (ENRON: THE SMARTEST GUYS IN THE ROOM) établit un parallèle avec son précédent TAXI TO THE DARK SIDE. Sans l'expliciter, le cinéaste semble identifier les attentats du 11 septembre et la réélection de George W. Bush comme causes possibles du suicide de Thompson. Dans le portrait fascinant qui suit, résolument à la gloire du sujet, Gibney fait un usage généralement heureux de l'abondant matériel à sa disposition et minimise le recours aux têtes parlantes. La narration de Johnny Depp, un brin monocorde, et quelques longueurs à la demie (ex.: le parallèle entre Bush et Nixon), ne sont pas à l'avantage de ce film qui, dans l'ensemble, demeure toutefois captivant.

Texte : François Lévesque

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