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Femmes (The Women)

É.-U. 2008. Comédie dramatique de Diane English avec Meg Ryan, Annette Bening, Debra Messing. Apprenant qu'elle est cocue, une épouse de la haute société new-yorkaise tente de faire le point tout en composant avec les indiscrétions de ses amies et rivales. Adaptation au goût du jour de la pièce de Clare Boothe Luce et du film de George Cukor. Tentatives vaines d'actualiser un propos daté. Quelques répliques fines. Réalisation mécanique. Bonnes comédiennes plutôt mal dirigées. (sortie en salle: 12 septembre 2008)

Général
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Femmes (The Women)

Général Général

É.-U. 2008. Comédie dramatique de Diane English avec Meg Ryan, Annette Bening, Debra Messing.

Apprenant qu'elle est cocue, une épouse de la haute société new-yorkaise tente de faire le point tout en composant avec les indiscrétions de ses amies et rivales. Adaptation au goût du jour de la pièce de Clare Boothe Luce et du film de George Cukor. Tentatives vaines d'actualiser un propos daté. Quelques répliques fines. Réalisation mécanique. Bonnes comédiennes plutôt mal dirigées. (sortie en salle: 12 septembre 2008)

Année :
Durée :
Réalisation :
Pays :
Distributeur :
Alliance Vivafilm
Manhattan, la Cinquième Avenue. Au hasard du babillage d'une manucure, Sylvie Fowler, rédactrice en chef d'un magazine féminin, apprend que Mary Haines, sa meilleure amie, est trompée par son mari, un gros bonnet de Wall Street. Ne sachant trop si elle doit lui révéler la vérité, Sylvie se confie à Edie et Alex, leurs amies communes, dans l'espoir de limiter les dégâts. Trop tard: Mary apprend la nouvelle, elle aussi de la bouche de la manucure indiscrète. Alors qu'elle tente de faire le point, l'épouse cocue est confrontée aux rancoeurs de sa fille et à la trahison inattendue de Sylvie. Afin de sauver son emploi en péril, cette dernière a en effet confirmé les rumeurs de divorce de Mary à une journaliste à potins.

L’AVIS DE MEDIAFILM

La version par Diane English de la pièce à succès de Clare Boothe Luce, créée en 1936 à Broadway, présente de notables changements par rapport au film que George Cukor en avait tirée en 1939 (une autre version avait été réalisée en 1956 sous le titre THE OPPOSITE SEX). Ici, le personnage de Sylvie Fowler, jadis une intrigante et une hypocrite consommée, est entièrement anobli, ce qui fait perdre de leur impact à certains développements. Les effusions entre copines sont au demeurant appuyées et le ton oscille entre la comédie dramatique et la «sitcom». La tentative d'actualiser l'oeuvre échoue lamentablement, ce qui était sans doute inévitable, le propos étant horriblement daté. À la réalisation, la créatrice de la série «Murphy Brown» ne fait pas montre de beaucoup plus de vision. Sous sa direction mécanique, une solide équipe de comédiennes s'agite en vain. Annette Bening et Candice Bergen sont celles qui tirent le mieux leur épingle du jeu.

Texte : François Lévesque

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