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Élève libre

Bel. 2008. Drame de moeurs de Joachim Lafosse avec Jonas Bloquet, Jonathan Zaccaï, Claire Bodson. Un adolescent est pris en charge par trois amis de sa mère qui, tout en l'aidant à passer son bac, s'immiscent dans sa vie intime. Sujet trouble traité de façon étonnamment neutre. Impression de huis clos bien rendue. Mise en scène sobre et affinée. Interprétation d'ensemble convaincante. (sortie en salle: 3 juillet 2009)

16 ans +
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Élève libre (Élève libre)

16 ans + 16 ans +

Bel. 2008. Drame de moeurs de Joachim Lafosse avec Jonas Bloquet, Jonathan Zaccaï, Claire Bodson.

Un adolescent est pris en charge par trois amis de sa mère qui, tout en l'aidant à passer son bac, s'immiscent dans sa vie intime. Sujet trouble traité de façon étonnamment neutre. Impression de huis clos bien rendue. Mise en scène sobre et affinée. Interprétation d'ensemble convaincante. (sortie en salle: 3 juillet 2009)

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Après avoir échoué à ses examens de terminale et vu son rêve de devenir joueur de tennis professionnel s'effriter, Jonas trouve quelque consolation dans sa relation amoureuse naissante avec Delphine. Pour lui éviter l'école technique, sa mère, accaparée par ses activités, le confie à Pierre, célibataire endurci qui, avec le soutien d'un couple d'amis, lui fait répéter ses matières en vue de l'aider à passer son bac comme élève libre. Toutefois, graduellement, les trois adultes incluent l'émancipation sexuelle de Jonas dans leur mission pédagogique. Le jeune homme découvre alors que, bien qu'il adhère en principe aux théories avancées par ses aînés, la mise en pratique de celles-ci lui laisse un goût amer.

L’AVIS DE MEDIAFILM

Tout comme dans son opus précédent (l'excellent NUE PROPRIÉTÉ), Joachim Lafosse dédie en exergue son film «à nos limites». Et pour cause: malgré une prémisse un peu forcée, le cinéaste nous secoue la cage en abordant un sujet trouble, brûlant, voire dérangeant, tout en maintenant une neutralité déconcertante. En effet, devant la franchise crue des dialogues qui accentue le malaise, l'outrance des situations, les agissements de certains personnages et la perversité des rapports entre «maîtres» et élève, le spectateur demeure le seul juge sur le plan moral. La mise en scène sobre, elliptique, affinée, aux longs plans-séquences, contribue à donner une impression de huis clos. Bien qu'on sache peu de choses des protagonistes, ces derniers sont incarnés avec conviction, notamment par le nouveau venu Jonas Bloquet, en proie incrédule, et le chevronné Jonathan Zaccaï (PETITE CHÉRIE, LE RÔLE DE SA VIE), en prédateur patient.

Texte : Jean Beaulieu

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