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Élégie: L'Ultime Passion (Elegy)

É.-U. 2008. Drame sentimental de Isabel Coixet avec Ben Kingsley, Penélope Cruz, Dennis Hopper. Un professeur de littérature quinquagénaire éprouve des sentiments contradictoires à l'endroit de sa jeune maîtresse cubaine. Adaptation soignée d'un roman de Philip Roth. Motifs psychologiques parfois obscurs. Réalisation tout en retenue, à la photographie glacée. Excellents interprètes. (sortie en salle: 22 août 2008)

13 ans +
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Élégie: L'Ultime Passion (Elegy)

13 ans + 13 ans +

É.-U. 2008. Drame sentimental de Isabel Coixet avec Ben Kingsley, Penélope Cruz, Dennis Hopper.

Un professeur de littérature quinquagénaire éprouve des sentiments contradictoires à l'endroit de sa jeune maîtresse cubaine. Adaptation soignée d'un roman de Philip Roth. Motifs psychologiques parfois obscurs. Réalisation tout en retenue, à la photographie glacée. Excellents interprètes. (sortie en salle: 22 août 2008)

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Les Films Séville
Dès le premier jour de classe, le professeur de littérature David Kepesh tombe sous le charme de Consuela Castillo, une très belle étudiante d'origine cubaine. Suivant son modus operandi de don juan, l'intellectuel quinquagénaire, critique d'art estimé, attend la fin du semestre pour la séduire. Il y parvient, mais au fil de leur liaison, l'insatisfaction le gagne. Partagé entre la peur de la perdre, qui le rend jaloux, et la crainte de s'engager, qui le rend distant, David provoque la rupture. Et prend du coup la mesure du vide de son existence, meublée par un ami poète, une maîtresse occasionnelle et un fils qui le déteste. Son espoir renaît lorsqu'un soir de Saint-Sylvestre, Consuela l'appelle.

L’AVIS DE MEDIAFILM

Cinq ans après la sortie du décevant THE HUMAN STAIN, tiré du roman de Philip Roth, Isabel Coixet porte à l'écran «La Bête qui meurt», troisième volet du cycle David Kepesh du même auteur (après «Le Sein» et «Professeur de désir»). Étonnamment, la réalisatrice de MY LIFE WITHOUT ME et THE SECRET LIFE OF WORDS a abordé Roth de la même façon que son prédécesseur Robert Benton. Soit en privilégiant un traitement soigné, délicat, tout en retenue, avec des images glacées, une voix intérieure au secours de l'image, des motifs psychologiques quelque peu obscurs et des interprètes talentueux qui les subliment. Bref, entre sa facture un peu distanciée et son récit un brin abstrait (sur les thèmes de la solitude et de la peur de vieillir), ELEGY donne l'impression de parler du coeur avec les raisonnements de la tête. Si bien que, au-delà de ses qualités appréciables, le film nous glisse entre les mains. Signalons toutefois la qualité de la distribution, au sein de laquelle brille par intermittence la toujours fascinante Patricia Clarkson.

Texte : Martin Bilodeau

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