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Eldorado

Bel. 2008. Comédie dramatique de Bouli Lanners avec Stefan Liberski, Didier Toupy, Françoise Chichéry. Un vendeur de voitures américaines usagées ramène chez ses parents un jeune toxicomane qu'il a surpris à cambrioler sa maison. Road movie sur la complicité masculine au ton mélancolique. Récit insolite, parsemé d'humour d'absurde. Réalisation sobre. Paysages naturels photographiés avec brio. Duo d'acteurs remarquable.

Général
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Eldorado (Eldorado)

Général Général

Bel. 2008. Comédie dramatique de Bouli Lanners avec Stefan Liberski, Didier Toupy, Françoise Chichéry.

Un vendeur de voitures américaines usagées ramène chez ses parents un jeune toxicomane qu'il a surpris à cambrioler sa maison. Road movie sur la complicité masculine au ton mélancolique. Récit insolite, parsemé d'humour d'absurde. Réalisation sobre. Paysages naturels photographiés avec brio. Duo d'acteurs remarquable.

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Yvan, vendeur de voitures américaines usagées et célibataire endurci, rentre du travail pour découvrir que sa maison a été cambriolée. Plus grave encore: le jeune voleur, Élie, se cache encore sous son lit. Plutôt que d'alerter la police, le quadragénaire bourru tente de comprendre le geste du malfaiteur et, découvrant qu'il est toxicomane, se donne pour mandat de le reconduire chez ses parents, près de la frontière française. Au cours de leur fatigant voyage, par les routes de campagne, l'étonnant tandem croise diverses personnes au comportement étrange et tombe en panne en pleine forêt. Peu après avoir été secourus par un nudiste, Yvan et Élie débarquent enfin chez les parents de ce dernier. Mais les retrouvailles sont loin d'être harmonieuses.

L’AVIS DE MEDIAFILM

Devant la lentille de l'acteur et cinéaste belge Bouli Lanners (ULTRANOVA, inédit au Québec), le plat pays ressemble à une vaste contrée quasi désertique, digne d'un western spleenétique. L'influence de Wim Wenders (PARIS, TEXAS) est manifeste ici, mais l'humour typiquement belge, teinté d'absurde et d'insolite, singularise et personnalise le film. À la fois d'une grande sobriété et d'une impressionnante beauté visuelle, le film multiplie les rencontres cocasses sans pour autant forcer le trait, le cinéaste, qui tient également le premier rôle, forgeant ainsi un fascinant climat d'étrangeté. La réussite de ce portrait souvent mélancolique de deux hommes à la dérive ne serait pas complète sans la complicité remarquable entre Lanners et son jeune partenaire Fabrice Adde.

Texte : André Lavoie

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