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Droit de Passage (Crossing Over)

É.-U. 2008. Drame social de Wayne Kramer avec Harrison Ford, Ray Liotta, Ashley Judd. À Los Angeles, des personnes chargées de faire respecter les lois sur l'immigration et d'autres en situation d'illégalité se croisent dans des circonstances tragiques. Récit chargé, au ton édifiant. Situations parfois forcées. Réalisation fonctionnelle. Excellente distribution. (sortie en salle: 27 mars 2009)

13 ans + (violence)
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Droit de Passage (Crossing Over)

13 ans + (violence) 13 ans + (violence)

É.-U. 2008. Drame social de Wayne Kramer avec Harrison Ford, Ray Liotta, Ashley Judd.

À Los Angeles, des personnes chargées de faire respecter les lois sur l'immigration et d'autres en situation d'illégalité se croisent dans des circonstances tragiques. Récit chargé, au ton édifiant. Situations parfois forcées. Réalisation fonctionnelle. Excellente distribution. (sortie en salle: 27 mars 2009)

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À Los Angeles, Max, un agent des services d'immigration américain, commence à remettre en question le bien-fondé de son travail après qu'une mère mexicaine, qu'il a contribué à faire déporter, l'eut implorée de veiller sur son fils. De son côté, Denise, procureure de la défense, s'occupe d'enfants abandonnés ou sur le point d'être renvoyés dans leur pays d'origine. Tandis qu'elle essaie d'éviter la déportation à une Bangladeshi de confession musulmane, Cole, le mari juge de Denise, force une jeune actrice australienne à coucher avec lui en échange d'une carte verte. Au même moment, la soeur de l'adjoint de Max, d'origine iranienne, est assassinée.

L’AVIS DE MEDIAFILM

Après Paul Haggis (CRASH) et Alejandro Gonzalez Inarritu (BABEL), Wayne Kramer (THE COOLER) se lance à son tour dans l'aventure ambitieuse du film choral sur fond de multiculturalisme et d'immigration clandestine. Los Angeles est à nouveau le théâtre de rencontres fortuites entre des personnages placés des deux côtés de la loi afin d'illustrer la rigidité de ladite législation et les souffrances liées au rêve américain. On reprochera toutefois à ce film à thèse son caractère plutôt fabriqué, schématique et sans grandes nuances. Aussi, les chassés-croisés paraissent parfois forcés, tout comme certains dialogues. Malgré tout, certains épisodes se révèlent émouvants, à commencer par ceux impliquant le personnage d'Harrison Ford. Une impressionnante distribution, de tous âges et surtout de diverses nationalités, donne du poids à l'affaire.

Texte : André Lavoie

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