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Il Divo

It. 2008. Drame biographique de Paolo Sorrentino avec Toni Servillo, Anna Bonaiuto, Giulio Bosetti. À l'aube de ses 70 ans, l'homme politique italien Giulio Andreotti, sept fois président du Conseil depuis 1946, est accusé de complicité avec la mafia. Splendide évocation de la vie et de la carrière d'un personnage énigmatique, figure majeure de l'Italie d'après-guerre. Récit fourmillant de détails révélateurs. Mise en scène flamboyante. Composition magistrale de T. Servillo. (sortie en salle: 22 mai 2009)

13 ans +
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Il Divo (Il Divo)

13 ans + 13 ans +

It. 2008. Drame biographique de Paolo Sorrentino avec Toni Servillo, Anna Bonaiuto, Giulio Bosetti.

À l'aube de ses 70 ans, l'homme politique italien Giulio Andreotti, sept fois président du Conseil depuis 1946, est accusé de complicité avec la mafia. Splendide évocation de la vie et de la carrière d'un personnage énigmatique, figure majeure de l'Italie d'après-guerre. Récit fourmillant de détails révélateurs. Mise en scène flamboyante. Composition magistrale de T. Servillo. (sortie en salle: 22 mai 2009)

En 1990 et à l'aube de ses 70 ans, Giulio Andreotti, membre du Parti démocrate-chrétien, dirige le Conseil du Parlement italien pour un septième mandat depuis le début de sa carrière politique en 1946. Derrière une façade imperturbable, Andreotti, en proie à d'intenses migraines, est hanté par le souvenir de ses confrères et amis assassinés, dont l'ancien premier ministre Aldo Moro. Bien que réputé pour sa pugnacité et son habileté à manipuler le pouvoir, Andreotti perd peu à peu le contrôle de la situation lorsque le juge Giovanni Falcone, déterminé à neutraliser la mafia, est tué et que lui-même subit une humiliante défaite électorale. Peu après, l'arrestation de plusieurs chefs de la pègre révèle que ceux-ci entretenaient des liens étroits avec le Vatican et le gouvernement. Éclaboussé, Andreotti doit faire face à la justice.

L’AVIS DE MEDIAFILM

«Il Divo» est l'un des nombreux surnoms donnés à Giulio Andreotti, personnage énigmatique et fin stratège, dont la longévité dans l'arène politique italienne demeure encore aujourd'hui un mystère. Paolo Sorrentino (LES CONSÉQUENCES DE L'AMOUR) lève en partie le voile sur ce personnage aux manies étranges, concentrant le récit, fertile en détails révélateurs, sur les années précédant sa chute. Chemin faisant, il décrit les coulisses du pouvoir au moyen d'une caméra virevoltante, qui nous transporte ici dans un film de gangsters, là dans un opéra rock ou un vaudeville. Les personnages secondaires entrent et sortent du cadre, leur nom et leur fonction à peine évoqués, levant un nuage de questions, limitant la compréhension des spectateurs sans rien leur enlever du plaisir. La réalisation, baroque et audacieuse (jusque dans ses choix musicaux, parfois décoiffants), s'efface pourtant devant la composition magistrale de Toni Servillo, méconnaissable et vulnérable sous le masque d'Andreotti.

Texte : André Lavoie

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