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Disgrâce (Disgrace)

Aust. 2008. Drame de Steve Jacobs avec John Malkovich, Jessica Haines, Eriq Ebouaney. Congédié pour avoir eu une liaison avec une étudiante métisse, un professeur de poésie d'une université du Cap séjourne chez sa fille dans une ferme de l'arrière-pays. Adaptation prenante du roman de J.M. Coetzee. Regard lucide sur l'Afrique du Sud post-apartheid. Portrait nuancé d'un homme faillible en voie de rédemption. Réalisation attentive. Interprétation subtile. (sortie en salle: 16 avril 2010)

13 ans +
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Disgrâce (Disgrace)

13 ans + 13 ans +

Aust. 2008. Drame de Steve Jacobs avec John Malkovich, Jessica Haines, Eriq Ebouaney.

Congédié pour avoir eu une liaison avec une étudiante métisse, un professeur de poésie d'une université du Cap séjourne chez sa fille dans une ferme de l'arrière-pays. Adaptation prenante du roman de J.M. Coetzee. Regard lucide sur l'Afrique du Sud post-apartheid. Portrait nuancé d'un homme faillible en voie de rédemption. Réalisation attentive. Interprétation subtile. (sortie en salle: 16 avril 2010)

Genre :
Année :
Durée :
Réalisation :
Scénario :
Anna-Maria Monticelli
D'après le roman de J.M. Coetzee
Photographie :
Au Cap, David Lurie est sommé de démissionner de son poste de professeur de poésie romantique après la découverte de sa liaison avec une étudiante métisse. Le quinquagénaire non repentant en profite alors pour visiter sa fille Lucy, qui vit seule sur une ferme dans l'arrière-pays, depuis le départ de sa compagne. Or, David découvre bientôt qu'un autre fermier, le Noir Petrus, détient une partie de la terre de Lucy, avec qui il a passé un contrat d'entraide. Les choses prennent une tournure dramatique lorsque la jeune femme est violée par trois voyous noirs, sous le regard impuissant de son père, qu'ils ont essayé de brûler vif.

L’AVIS DE MEDIAFILM

Cette adaptation prenante du roman de John Maxwell Coetzee, prix Nobel de littérature, pose un regard dur mais lucide sur l'Afrique du Sud post-apartheid, par le biais du portrait nuancé d'un homme suffisant, égocentrique et raciste, dont le chemin de la rédemption sera riche en révélations douloureuses. La mise en scène de l'Australien Steve Jacobs, attentive, objective, aérée, donne toute latitude au spectateur de se faire sa propre idée sur les parties en présence. Dans le rôle du professeur au charme vénéneux, John Malkovich offre une performance d'une grande subtilité. À l'instar de sa partenaire Jessica Haines, bouleversante de retenue en fermière prête à tous les compromis pour conserver son mode de vie.

Texte : Louis-Paul Rioux

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