Fr. 2008. Comédie de Fabien Onteniente avec Franck Dubosc, Emmanuelle Béart, Gérard Depardieu. Un quadragénaire divorcé et fauché participe à un concours de danse disco dans l'espoir d'offrir des vacances à son fils. Récit platement linéaire fondé sur la personnalité de la vedette. Humeur nostalgique bien amenée. Mise en scène sans personnalité. Performance allumée de F. Dubosc. (sortie en salle: 26 septembre 2008)
Un quadragénaire divorcé et fauché participe à un concours de danse disco dans l'espoir d'offrir des vacances à son fils. Récit platement linéaire fondé sur la personnalité de la vedette. Humeur nostalgique bien amenée. Mise en scène sans personnalité. Performance allumée de F. Dubosc. (sortie en salle: 26 septembre 2008)
Après CAMPING en 2006, le réalisateur Fabien Onteniente et le stand-up comic Franck Dubosc remettent le couvert, cette fois pour rendre un hommage amusé aux années disco. Les costumes millésimés, la bande sonore dans la note et les clins d'oeil à SATURDAY NIGHT FEVER promettent de faire vibrer la fibre nostalgique des spectateurs quadragénaires, peut-être aussi de leur tirer quelques larmes. Sur le plan cinématographique toutefois, le résultat est plutôt modeste. Onteniente signe en effet une mise en scène fonctionnelle et dépourvue de personnalité. Bien que rythmé, le récit platement linéaire culmine sur un dénouement d'une mièvrerie agaçante. Défendant avec ardeur son personnage de perdant sympathique, Franck Dubosc apporte son sel comique à plusieurs séquences fadasses. Sa performance allumée, dans le contexte d'un film fondé sur sa personnalité, s'avère au final la principale qualité (ainsi que la seule raison d'être) de DISCO.
Texte : Michel Defoy
La Rédaction - L'Express
On prend les mêmes et on recommence. En mieux. En moins pire, plutôt. (...) Là où CAMPING sombrait dans la vulgarité, (...) DISCO est juste un film au ras de la casquette qui enfile les scènes convenues et prévisibles. DISCO est l'archétype du film qui tire le niveau vers le bas (...) pour produire un rire idiot.
Carlos Gomez - Le Journal du dimanche
(...) le petit monde idéal de Fabien Onteniente pullule de gens moches. Le problème est que toutes les situations imaginées dans DISCO sont (...) artificielles et sonnent bidon. DISCO est un film escroc et paresseux, qui fait penser à nombre d'anciens succès certifiés. Il y a ceux que le réalisateur cite (...) et ceux qu'il pille sans manières.
Jean-Baptiste Drouet - Première
(...) Onteniente a construit sa comédie en misant (...) sur les contrastes sociaux. (...) Malin, le réalisateur renforce l'ensemble avec la nostalgie standard des années disco, une pluie de bons sentiments et des placements de produits qui parlent au plus grand nombre. Ajoutez le fédérateur Dubosc, et vous obtenez une comédie formatée pour cartonner!
Éric Loret - Libération
L’intrigue importe peu. On ne lui reprochera pas ses gros sabots, au contraire: le genre les réclame. (...) Travellings moelleux sur Le Havre, (...) choix du format cinémascope qui isole et désole aisément les personnages (...), casting d’icônes désarticulées en pantins: (...) DISCO roule sur la vieille dialectique enchantement/désenchantement.