G.-B. 2008. Science-fiction de Neil Marshall avec Rhona Mitra, Craig Conway, Bob Hoskins. En 2037, une troupe d'élite est envoyée en territoire placé sous quarantaine afin d'y chercher le remède à un ancien virus qui vient de refaire surface. Hommage bien senti au cinéma d'anticipation des année 1980. Rythme trépidant. Imagerie saisissante, riche en références. Réalisation musclée et inventive. Forte présence de R. Mitra. (sortie en salle: 14 mars 2008)
En 2037, une troupe d'élite est envoyée en territoire placé sous quarantaine afin d'y chercher le remède à un ancien virus qui vient de refaire surface. Hommage bien senti au cinéma d'anticipation des année 1980. Rythme trépidant. Imagerie saisissante, riche en références. Réalisation musclée et inventive. Forte présence de R. Mitra. (sortie en salle: 14 mars 2008)
Dans ses deux premiers longs métrages, DOG SOLDIERS et THE DESCENT, le Britannique Neil Marshall étalait un goût marqué pour le métissage des genres et le travestissement des conventions. Avec la même maîtrise, DOOMSDAY poursuit dans cette veine et convie dans son giron sanguinolent pratiquement tout le cinéma d'anticipation des années 1980, en prenant comme canevas principal ESCAPE FROM NEW YORK, de John Carpenter. S'il ne brille pas par son invention, le champ référentiel (ROAD WARRIOR, NIGHT OF THE COMET, DAY OF THE DEAD, etc.) alimente une oeuvre solide au rythme trépidant. À mi-parcours, un intermède shakespearien aussi inattendu que réjouissant offre à Malcolm McDowell l'opportunité de jouer les Roi Lear postmodernes. S'appuyant sur une imagerie saisissante, la mise en scène de Marshall est musclée et inventive. En héroïne borgne, Rhona Mitra (SHOOTER) fait montre de beaucoup de présence.
Texte : François Lévesque