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Départs (Okuribito)

Jap. 2008. Comédie dramatique de Yôjirô Takita avec Masahiro Motoki, Tsutomu Yamazaki, Ryoko Hirosue. Un violoncelliste sans emploi hésite à révéler à ses proches son nouveau boulot: préparer les morts pour leur dernier "voyage". Récit éclairant mais dosant mal les éléments comiques et graves. Superbes scènes quasi documentaires sur les rites funèbres. Réalisation plutôt artificielle. Jeu senti de M. Motoki. (sortie en salle: 14 août 2009)

Général
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Départs (Okuribito)

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Jap. 2008. Comédie dramatique de Yôjirô Takita avec Masahiro Motoki, Tsutomu Yamazaki, Ryoko Hirosue.

Un violoncelliste sans emploi hésite à révéler à ses proches son nouveau boulot: préparer les morts pour leur dernier "voyage". Récit éclairant mais dosant mal les éléments comiques et graves. Superbes scènes quasi documentaires sur les rites funèbres. Réalisation plutôt artificielle. Jeu senti de M. Motoki. (sortie en salle: 14 août 2009)

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Lorsque l'orchestre symphonique dans lequel il jouait est démantelé, le violoncelliste Daigo Kobayashi quitte Tokyo avec sa femme Mika pour retourner vivre dans la maison familiale, inoccupée depuis le décès de sa mère. À la recherche d'un nouvel emploi, Daigo accepte un poste chez un entrepreneur de pompes funèbres, sans savoir que ses tâches consisteront à préparer les morts avant leur dernier "voyage". Sous l'égide du maître, qui prend à ses yeux valeur de figure paternelle, Daigo assimile rapidement le rite funéraire, avec ses gestes précis et son caractère solennel. Lorsque Mika apprend le métier qu'il pratique, elle réagit très mal et le quitte. Mais un événement lui fait revoir sa position.

L’AVIS DE MEDIAFILM

Lauréat de l'oscar du meilleur film en langue étrangère et de nombreux autres prix, DEPARTURES se situe, de par son sujet, entre la série culte "Six Feet Under" et l'ordinaire BOUQUET FINAL. Si le scénario lève le voile sur un métier méconnu, qui révèle de superbes scènes quasi documentaires sur les rites funèbres nippons, la réalisation, en revanche, n'est pas toujours à la hauteur. La musique, redondante et mal utilisée - le comble pour un récit gravitant autour d'un musicien -, atténue la charge émotive censée croître graduellement. Sans compter que les traits comiques de la première partie (absents dans la seconde) tombent souvent à plat, créant ainsi un curieux déséquilibre. Par contre, le jeu senti de M. Motoki, à l'aise dans les deux registres, permet au film de garder le cap. Au final, DEPARTURES a le mérite de donner à tous l'envie d'aller mourir au Japon.

Texte : Jean Beaulieu

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