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Décadence V (Saw V)

É.-U. 2008. Drame d'horreur de David Hackl avec Costas Mandylor, Scott Patterson, Tobin Bell. Un agent du FBI soupçonne un détective des homicides d'avoir repris le flambeau d'un tueur en série récemment assassiné. Film de série formaté, dépourvu d'originalité. Scénario confus, invraisemblable et bavard. Réalisation générique. Interprétation laissant à désirer. (sortie en salle: 24 octobre 2008)

16 ans + (violence, horreur)
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Décadence V (Saw V)

16 ans + (violence, horreur) 16 ans + (violence, horreur)

É.-U. 2008. Drame d'horreur de David Hackl avec Costas Mandylor, Scott Patterson, Tobin Bell.

Un agent du FBI soupçonne un détective des homicides d'avoir repris le flambeau d'un tueur en série récemment assassiné. Film de série formaté, dépourvu d'originalité. Scénario confus, invraisemblable et bavard. Réalisation générique. Interprétation laissant à désirer. (sortie en salle: 24 octobre 2008)

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Les Films Séville
Enfermé avec la dépouille de John Kramer, alias Jigsaw, et voué à une mort certaine, l'agent Strahm parvient in extremis à échapper au piège diabolique que lui avait tendu le détective Hoffman. Ce dernier, qui a suivi les enseignements de Jigsaw, compte bien continuer d'exploiter le «tribunal» parallèle fondé par ce dernier. Pour y parvenir, il devra toutefois éliminer Strahm, lequel n'est pas dupe du manège de Hoffman, qu'il suit à la trace. Tandis que les deux hommes se livrent au jeu du chat et de la souris, cinq nouvelles victimes sont soumises à un circuit d'épreuves mortelles.

L’AVIS DE MEDIAFILM

David Hackl, qui était directeur artistique de SAW 2, 3 et 4, fait ses premiers pas à la mise en scène avec ce cinquième volet des aventures de Jigsaw. Comme à l'habitude, l'intrigue s'amorce exactement là où s'était arrêtée celle du précédent. Recourant abusivement aux flash-back, le récit bavard sert encore une fois à permettre au tueur-gourou décédé de dispenser sa morale justicière vaseuse. Les actions de l'agent Strahm sont particulièrement stupides et de nombreux détails procéduriers sont escamotés. Fruit du labeur des deux scénaristes qui avaient concocté le précédent épisode, SAW V s'avère tout aussi alambiqué et illogique, l'intrigue hautement invraisemblable ne servant qu'à meubler le temps entre deux séances de tortures, lesquelles sont présentées, il va sans dire, à grand renfort d'effets gore plutôt convaincants. La forme en tout point identique entre les deux films (schèmes chromatiques, photo, cadrage, montage) ne fait qu'exacerber une impression de produit formaté. Des acteurs diversement doués incarnent comme ils peuvent une galerie de personnages unidimensionnels.

Texte : François Lévesque

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