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Dansez dans les rues (Step Up 2 the Streets)

É.-U. 2008. Drame musical de Jon M. Chu avec Briana Evigan, Robert Hoffman (II), Adam G. Sevani. Dans une école de Baltimore consacrée aux arts de la scène, une idylle se dessine entre une danseuse rebelle et le frère du directeur. Suite peu imaginative du film «Step Up», reprenant les mêmes enjeux dramatiques en inversant les rôles. Intrigue accessoire. Mise en scène inexistante entre les hallucinantes chorégraphies. Interprétation vivante, à l'occasion savoureuse. (sortie en salle: 15 février 2008)

Général
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Dansez dans les rues (Step Up 2 the Streets)

Général Général

É.-U. 2008. Drame musical de Jon M. Chu avec Briana Evigan, Robert Hoffman (II), Adam G. Sevani.

Dans une école de Baltimore consacrée aux arts de la scène, une idylle se dessine entre une danseuse rebelle et le frère du directeur. Suite peu imaginative du film «Step Up», reprenant les mêmes enjeux dramatiques en inversant les rôles. Intrigue accessoire. Mise en scène inexistante entre les hallucinantes chorégraphies. Interprétation vivante, à l'occasion savoureuse. (sortie en salle: 15 février 2008)

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Sous les bons offices du danseur Tyler, dont le passage au Maryland School of the Arts fut très marquant, la turbulente Andie se rend à l'audition et est admise de justesse dans le même établissement. Déjà remarquée par Chase, étudiant-vedette et frère du jeune et conservateur directeur, Andie est tiraillée entre la performance de rue et celle préconisée par son école. Excédés par l'académisme suffocant qui y règne, la jeune femme et Chase forment une troupe clandestine dans le but d'affronter les danseurs de rue qui ont rejeté Andie. La passion commune des deux amis sera bientôt soudée par un amour naissant.

L’AVIS DE MEDIAFILM

En 2006, STEP UP reprenait paresseusement le cliché du voyou qui séduit la reine du bal. Le maître mot ici étant «reprise», STEP UP 2 THE STREETS recycle les mêmes enjeux dramatiques en se contentant d'inverser les rôles. Ainsi, au séduisant vaurien succède une ravissante orpheline et la belle privilégiée est remplacée par un charmant richard. Non contents d'imiter un ersatz, les auteurs en reproduisent toutes les tares: mise en scène inexistante entre les numéros de danse, dialogues génériques et développements prévisibles. Ce dernier aspect est ici encore plus marqué, l'intrigue pour le moins ténue servant uniquement de formalité entre les chorégraphies certes hallucinantes, mais dont la surenchère donne à l'ensemble des airs de long vidéoclip. Les jeunes comédiens, brillants danseurs, offrent une interprétation vivante, à l'occasion savoureuse.

Texte : François Lévesque

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