É.-U. 2008. Thriller de Paul W.S. Anderson avec Jason Statham, Joan Allen, Ian McShane. En 2012, un as du volant, injustement incarcéré dans une prison gérée par une compagnie privée, participe à une course à mort diffusée pour un public payant. Récit simpliste et racoleur vaguement inspiré du film «Death Race 2000», produit par Roger Corman en 1975. Dialogues ridicules. Réalisation musclée. Interprétation primaire. (sortie en salle: 22 août 2008)
En 2012, un as du volant, injustement incarcéré dans une prison gérée par une compagnie privée, participe à une course à mort diffusée pour un public payant. Récit simpliste et racoleur vaguement inspiré du film «Death Race 2000», produit par Roger Corman en 1975. Dialogues ridicules. Réalisation musclée. Interprétation primaire. (sortie en salle: 22 août 2008)
S'inspirant très vaguement du DEATH RACE 2000 produit en 1975 par Roger Corman, Paul W.S. Anderson (RESIDENT EVIL) signe un thriller carcéral simpliste, avec vengeance à la clé, plombé par des dialogues qui, se voulant intenses, sont en vérité d'un ridicule achevé. Adieu l'humour et la dérision, qui faisaient la singularité du film original, bonjour le festival de tôle froissée et de mises à mort sadiques, qui se complaît dans le spectacle d'une violence malsaine qu'il prétend pourtant dénoncer. La réalisation est indéniablement musclée, mais Anderson n'arrive pas à procurer de réelles sensations fortes. Rompu au genre, Jason Statham (THE TRANSPORTER, CRANK) offre ici une performance monolithique et primaire. Ian McShane s'en tire un peu mieux en coach à la tête froide qui connaît le tabac. Mais dans le rôle de l'impitoyable directrice de la prison, la très talentueuse Joan Allen fait peine à voir.
Texte : Louis-Paul Rioux
Par : Michaël Gagnon, Sherbrooke
Scénario simpliste prétexte à un enchaînement de courses-poursuites violentes. Quelques passages techniquement bien maîtrisés. Tension dramatique inexistante. Bande sonore musclée. Dialogues risibles à la limite de la débilité. Interprétation faible de personnages caricaturaux.
J'attribue à ce film la Cote