G.-B. 2008. Comédie de Robert B. Weide avec Simon Pegg, Kirsten Dunst, Jeff Bridges. Un intellectuel anglais embauché dans un prestigieux magazine new-yorkais compromet son avancement en multipliant les bévues. Adaptation peu inspirée d'un récit autobiographique de Peter Straughan. Satire sans mordant des milieux journalistique et cinématographique. Réalisation honnête. Jeu excessif de S. Pegg. (sortie en salle: 3 octobre 2008)
Un intellectuel anglais embauché dans un prestigieux magazine new-yorkais compromet son avancement en multipliant les bévues. Adaptation peu inspirée d'un récit autobiographique de Peter Straughan. Satire sans mordant des milieux journalistique et cinématographique. Réalisation honnête. Jeu excessif de S. Pegg. (sortie en salle: 3 octobre 2008)
Tout comme la romancière Lauren Weisberger dans «The Devil Wears Prada», l'écrivain-journaliste Peter Straughan, qui a autrefois écrit pour le magazine Vanity Fair, règle ses comptes avec l'univers des grands magazines. L'adaptation du livre de Weisberger était toutefois plus inspirée et corrosive que cette satire timide et sans mordant, qui hésite à jouer franchement la carte de la comédie romantique. Le cabotinage incessant de l'acteur anglais Simon Pegg, peu crédible en intellectuel gaffeur, ne contribue pas à rehausser la subtilité de ce portrait d'une presse complaisante à l'égard du milieu du cinéma. La critique, pourtant légitime, est oblitérée par les péripéties parfois loufoques, trop rarement assorties de dialogues spirituels. Quelques élans de nostalgie sur le cinéma d'autrefois, ainsi que des acteurs solides dans de petits rôles très typés et amusants, confèrent néanmoins au film un certain charme.
Texte : André Lavoie