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Coeur d'encre (Inkheart)

All. 2008. Drame fantastique de Iain Softley avec Brendan Fraser, Paul Bettany, Helen Mirren. Un homme ayant le pouvoir de donner vie aux personnages de livres tente de retrouver son épouse enlevée par ceux sortis d'un roman médiéval. Adaptation chargée et éparpillée du roman de Cornelia Funke. Personnages assez attachants. Réalisation de qualité mais tape-à-l'oeil. Distribution prestigieuse parfois sous-utilisée. (sortie en salle: 23 janvier 2009)

Général (déconseillé aux jeunes enfants)
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Coeur d'encre (Inkheart)

Général (déconseillé aux jeunes enfants) Général (déconseillé aux jeunes enfants)

All. 2008. Drame fantastique de Iain Softley avec Brendan Fraser, Paul Bettany, Helen Mirren.

Un homme ayant le pouvoir de donner vie aux personnages de livres tente de retrouver son épouse enlevée par ceux sortis d'un roman médiéval. Adaptation chargée et éparpillée du roman de Cornelia Funke. Personnages assez attachants. Réalisation de qualité mais tape-à-l'oeil. Distribution prestigieuse parfois sous-utilisée. (sortie en salle: 23 janvier 2009)

Année :
Durée :
Réalisation :
Scénario :
David Lindsay-Abaire
D'après le roman de Cornelia Funke
Photographie :
Musique :
Montage :
Mortimer Folchart possède un pouvoir maudit, celui de donner vie aux personnages des livres qu'il lit à haute voix. En voyage avec sa fille Meggie dans les Alpes, il met enfin la main sur un exemplaire de «Coeur d'encre», un roman médiéval dont il a par accident, neuf ans plus tôt, fait apparaître dans la réalité tous les personnages, provoquant du coup la disparition de sa propre épouse Resa, présumément prisonnière du livre. Avec l'aide d'un cracheur de feu mélancolique, de sa grand-tante excentrique et de l'auteur du roman maudit, Mortimer et Meggie s'en vont affronter Capricorn, le vilain de «Coeur d'encre», qui vit en despote dans un château alpin. Tous espèrent qu'en retournant ces personnages d'où ils viennent, Resa réapparaîtra.

L’AVIS DE MEDIAFILM

La matière première du roman de Cornelia Funke semblait inspirer une adaptation grandiose et extravagante. C'est du reste le traitement que l'Anglais Iain Softley (THE WINGS OF THE DOVE, THE SKELETON KEY) a tenté de privilégier. Hélas, le scénario chargé et décousu l'a visiblement empêché de remporter son pari. Par manque de mesure et de rythme, le récit enchaîne poursuites, feux d'artifices et batailles (ces dernières souvent mal mises en scène), en multipliant les omissions et les incohérences. Si bien que la belle direction artistique, et les effets spéciaux de très bonne qualité, semblent faire écran aux problèmes du film, plutôt que de lui donner une plus value. En outre, des acteurs de renom tels Helen Mirren et Jim Broadbent, exploités en-deçà de leurs compétences, apparaissent et disparaissent de façon capricieuse. Brendan Fraser, dans le premier rôle, et surtout l'excellent Paul Bettany, en cracheur de feu pleutre, constituent les atouts les plus forts de la distribution.

Texte : Martin Bilodeau

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