É.-U. 2008. Drame sportif de Jeff Wadlow avec Sean Faris, Amber Heard, Djimon Hounsou. Perturbé par la mort récente de son père, un adolescent tente de dompter sa rage en suivant une formation d'arts martiaux. Scénario de téléfilm conventionnel gonflé hors de proportion. Intrigue sentimentale monotone et prévisible. Dialogues truffés de clichés. Réalisation habile mais ostentatoire. Interprètes convaincus. (sortie en salle: 14 mars 2008)
Perturbé par la mort récente de son père, un adolescent tente de dompter sa rage en suivant une formation d'arts martiaux. Scénario de téléfilm conventionnel gonflé hors de proportion. Intrigue sentimentale monotone et prévisible. Dialogues truffés de clichés. Réalisation habile mais ostentatoire. Interprètes convaincus. (sortie en salle: 14 mars 2008)
NEVER BACK DOWN est le fruit d'un scénario archi conventionnel gonflé hors de ses modestes proportions par un traitement ostentatoire et racoleur: ralentis, accélérés, prises de vue inusitées, jeux sur le foyer et les températures de couleurs, musique électrisante, etc. Du reste, les thèmes au coeur du film - la culture de la violence dans nos sociétés occidentales, l'orgueil, la rédemption - sont banalisés au profit du spectacle physique, filmé avec intensité et complaisance par Jeff Wadlow (CRY WOLF). L'intrigue mince, dans laquelle s'insère tant bien que mal une amourette monotone et prévisible, est par ailleurs assortie de quelques leçons de vie primaires et de déclarations philosophiques du style «Demain est un autre jour», proférées pour la plupart par le griot caricatural défendu par le pauvre Djimon Hounsou. Au-delà de quoi il ne reste, pour recommander ce film, que la beauté et la jeunesse de ses interprètes, qui prennent un plaisir évident à défendre ce cocktail de stéroïdes.
Texte : Martin Bilodeau
Manon Dumais - Voir
L'impression que laisse le drame sportif CHACUN SON COMBAT (...), c'est celle d'avoir vu un ramassis de clichés empruntés à différents genres. (...) L'ensemble culminera en une finale (...) des plus convenues alors que le protagoniste et son détestable rival devront s'affronter en un interminable duel, lequel se voudra un match de la vie.
Jeannette Catsoulis - The New York Times
Manifesting all the nuance and insight of a music video, NEVER BACK DOWN plays like a pop-psychology seminar on fathers and sons. (...) the movie speeds up and slows down as though controlled by a director in the grip of competing medications. For those who make it to the final beatdown, however, the only pill worth taking is the one that makes you forget
Rachel Haller - Ici
(...) CHACUN SON COMBAT (...) est d'une platitude affligeante. Du début à la fin, son scénario suit un chemin mille fois foulé entre amourette, joutes sanguinaires et pseudo code de l'honneur. Le tout dans une mise en scène dont la seule «originalité» tient à quelques ralentis et accélérés. (...) À éviter.