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Cadavres

Can. 2008. Comédie de Érik Canuel avec Patrick Huard, Julie Le Breton, Sylvie Boucher. Un vaurien ayant assassiné sa mère fait appel à sa soeur comédienne afin qu'elle l'aide à récupérer le corps abandonné en rase campagne. Série noire vulgaire et complaisante librement inspirée du roman de François Barcelo. Scénario sans rythme et dépourvu d'adrénaline. Réalisation experte mais ostentatoire. Interprétation enthousiaste. (sortie en salle: 20 février 2009)

13 ans + (violence, érotisme)
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Cadavres (Cadavres)

13 ans + (violence, érotisme) 13 ans + (violence, érotisme)

Can. 2008. Comédie de Érik Canuel avec Patrick Huard, Julie Le Breton, Sylvie Boucher.

Un vaurien ayant assassiné sa mère fait appel à sa soeur comédienne afin qu'elle l'aide à récupérer le corps abandonné en rase campagne. Série noire vulgaire et complaisante librement inspirée du roman de François Barcelo. Scénario sans rythme et dépourvu d'adrénaline. Réalisation experte mais ostentatoire. Interprétation enthousiaste. (sortie en salle: 20 février 2009)

Genre :
Année :
Durée :
Réalisation :
Scénario :
Benoît Guichard
D'après le roman de François Barcelo
Photographie :
Musique :
Pays :
Distributeur :
Les Films Séville
Producteurs :
Récompenses
Au retour d'une beuverie dans un tripot, Raymond, qui tient le volant d'une main, abat de l'autre sa mère ivrogne et jette le corps dans un fossé. Repentant, le vaurien appelle au téléphone sa soeur Angèle, une actrice qu'il n'a pas vue depuis dix ans, afin qu'elle l'aide à retrouver le cadavre. Mais le macchabée qu'ils ramènent dans la maison familiale en ruines n'est pas le bon. Commence alors pour le frère et la soeur, à couteaux tirés tout en étant très attirés l'un par l'autre, une série noire impliquant deux gangsters aux abois, deux dealers givrés, un producteur retors, un flic affreusement bête et une horde de cochons.

L’AVIS DE MEDIAFILM

En voulant renouer avec l'esprit de LA LOI DU COCHON, Érik Canuel (LE DERNIER TUNNEL, BON COP BAD COP) a accouché d'une comédie noire vulgaire, complaisante et, c'est bien le comble, pétrifiante d'ennui. Librement inspiré du roman de François Barcelo, et très vaguement des «fictions pulpeuses» de Quentin Tarantino, le scénario sans crescendo dramatique, inopérant sur le plan du suspense, se résume à un assemblage de scènes au goût douteux exploitant ad nauseam une prémisse mêlant inceste et matricide. Au-delà du dessein évident de provoquer, le film peine à soutenir l'intérêt tant l'humour y est futile, tant l'intrigue incohérente piétine, tant la mise en scène, habile mais ostentatoire, carbure au vide. Reste, au crédit du film, une épatante galerie d'interprètes, au sein de laquelle se distingue Marie Gignac en dealer en herbe complètement hallucinée. À l'avant-plan, Patrick Huard et Julie Le Breton ont eux aussi l'air de bien s'amuser. Il ne nous reste plus qu'à les envier.

Texte : Martin Bilodeau

Revue de presse

Gluants Cadavres

Le début du film, avec chicane dans l'auto, se défend côté caméra, mais Canuel a multiplié les approches techniques, créant une confusion visuelle qui engloutit le spectateur. Les effets spéciaux (...) semblent souvent amateurs, et les flash back d'enfance, bien mièvres. Le montage ne trouve pas son souffle.

Cadavres Érik Canuel

Un Univers de BD

Tant qu’à faire dans l’humour noir, Érik Canuel s’est fait plaisir et a beurré épais. Le film est audacieux et le traitement visuel, judicieusement assorti. Les images sont... bonnes et la musique de Michel Corriveau appuie très bien la trame sordide du film. (...) La distribution est impeccable et colorée à souhait.

Cadavres Érik Canuel

Affreux, sales et puants

Va pour l’audace, va aussi pour cette attitude frondeuse (...). Si on admire la démarche, force est toutefois de reconnaître qu’à l’arrivée, ce CADAVRES n'est pas tout à fait d’un goût exquis. (...) Empruntant toutes sortes de directions, le récit est marqué par de trop nombreuses ruptures de ton. (...) Du coup, la portée des gags s’en trouve amoindrie. Et devient surtout gratuite.

Cadavres Érik Canuel

Aimer à en mourir

Tout est fait pour rebuter le spectateur: langage cru, personnages de névrosés antipathiques ou de ringards (...) nuls, huis clos souvent oppressant, saleté omniprésente (...). Mais pour peu que l'on sache faire abstraction de ces éléments (...), ces CADAVRES inspirés du roman de François Barcelo (...) valent grandement le détour.

Cadavres Érik Canuel

Trash

On rigole un bon coup devant CADAVRES tant l'humour noir (...) ainsi que les situations frisant l'absurde s'avèrent par moments irrésistibles (...). Pourtant, à mi-chemin, l'exaspération montre son nez: (...) personnages secondaires dessinés grossièrement, (...) rythme inégal (...). Reste qu'Érik Canuel parvient à créer un univers trash et bric-à-brac à souhait.

Cadavres Érik Canuel

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