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Brideshead Revisited

G.-B. 2008. Chronique de Julian Jarrold avec Matthew Goode, Ben Whishaw, Hayley Atwell. Un jeune Anglais athée d'origines modestes noue une amitié particulière avec un frère et une soeur issus d'une noble famille catholique. Adaptation satisfaisante du roman d'Evelyn Waugh. Quelques ellipses abruptes. Réalisation soignée mais manquant d'ampleur. Interprétation remarquable à tous égards. (sortie en salle: 25 juillet 2008)

Général
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Brideshead Revisited (Brideshead Revisited)

Général Général

G.-B. 2008. Chronique de Julian Jarrold avec Matthew Goode, Ben Whishaw, Hayley Atwell.

Un jeune Anglais athée d'origines modestes noue une amitié particulière avec un frère et une soeur issus d'une noble famille catholique. Adaptation satisfaisante du roman d'Evelyn Waugh. Quelques ellipses abruptes. Réalisation soignée mais manquant d'ampleur. Interprétation remarquable à tous égards. (sortie en salle: 25 juillet 2008)

Genre :
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Les Films Séville
Soldat stationné au manoir de Brideshead pendant la Seconde Guerre mondiale, le peintre Charles Ryder se remémore sa première visite en ces lieux. Jeune étudiant athée issu de la classe moyenne, il s'était lié d'amitié, à Oxford, avec l'extravagant et très riche Sebastian Flyte, qui l'avait ensuite invité à passer l'été à Brideshead, sa résidence familiale. Ignorant des sentiments de Sebastian à son endroit, Charles s'y était épris de Julia, la soeur de celui-ci. Peu après, avec la bénédiction de la très pieuse maîtresse des lieux, tous trois partirent pour Venise à l'invitation de Lord Marchmain et de sa maîtresse Cara. Au hasard d'une fête, près des canaux, Charles et Julia s'avouèrent leurs sentiments, ignorant que Sebastian les épiait?

L’AVIS DE MEDIAFILM

Après KINKY BOOTS et BECOMING JANE, le Britannique Julian Jarrold propose une adaptation très comprimée mais généralement satisfaisante du populaire roman d'Evelyn Waugh, qui avait déjà inspiré une prestigieuse minisérie avec Jeremy Irons en 1981. Forcément, le passage au grand écran nécessitait de nombreuses coupes et resserrements de l'intrigue. Si la transition s'effectue sans trop de heurts, quelques ellipses abruptes rendent floues certaines actions et menacent de plonger dans la perplexité les spectateurs qui ne sont pas familiers avec l'oeuvre. À cet égard, les motivations profondes de Charles manquent de clarté. La réalisation soignée, un brin académique, manque également d'ampleur. La reconstitution historique, la direction artistique et les costumes sont irréprochables, à l'instar de la distribution, dont le jeu est uniformément remarquable. Toutefois, Ben Whishaw, sensible et vulnérable, et Emma Thompson, glaciale et impérieuse, méritent une mention spéciale.

Texte : François Lévesque

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