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Bouquet final

Fr. 2008. Comédie dramatique de Michel Delgado avec Marc-André Grondin, Didier Bourdon, Bérénice Bejo. Un musicien cache à ses parents bohèmes et à sa copine avocate qu'il suit un stage dans une entreprise de pompes funèbres auprès d'un vétéran du métier. Scénario peu convaincant aux quiproquos artificiels. Humour noir de qualité inégale. Réalisation discrète. Interprétation correcte, mais parfois chargée. (sortie en salle: 26 juin 2009)

Général
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Bouquet final (Bouquet final)

Général Général

Fr. 2008. Comédie dramatique de Michel Delgado avec Marc-André Grondin, Didier Bourdon, Bérénice Bejo.

Un musicien cache à ses parents bohèmes et à sa copine avocate qu'il suit un stage dans une entreprise de pompes funèbres auprès d'un vétéran du métier. Scénario peu convaincant aux quiproquos artificiels. Humour noir de qualité inégale. Réalisation discrète. Interprétation correcte, mais parfois chargée. (sortie en salle: 26 juin 2009)

Ayant raté un lucratif contrat pour une bande sonore de film, le musicien Gabriel accepte, la mort dans l'âme, le poste de directeur commercial de la branche parisienne d'une entreprise américaine de pompes funèbres. Mais avant d'entrer en fonction, le jeune homme doit effectuer un stage d'un mois sur le terrain, auprès de Gervais Bron, qui a quinze ans de service dans la firme. Or, en apprenant que ce blanc-bec lui a ravi le poste de directeur qu'il convoitait, Gervais s'emploie à lui faire la vie dure. Pour compliquer les choses, Gabriel doit cacher sa nouvelle situation à ses parents, artistes bohèmes hostiles à tout travail sérieux, ainsi qu'à Claire, une jeune avocate qui lui est tombée dans l'oeil.

L’AVIS DE MEDIAFILM

Le scénariste Michel Delgado (L'ENQUÊTE CORSE, L'AUBERGE ROUGE) convainc à moitié avec cette première réalisation, une comédie douce-amère chez les croquemorts qui surfe sur la vague de la populaire série télévisée américaine «Six Feet Under». Si quelques traits d'humour noir font mouche, et si la description de l'univers des thanatologues, cyniques et volontiers magouilleurs, ne manque pas de piquant, en revanche, l'insolite parcours professionnel du jeune protagoniste apparaît peu crédible. À l'instar de sa relation amoureuse avec la jolie avocate et mère célibataire, un personnage qui demeure à l'état d'ébauche. En outre, les quiproquos à répétition apparaissent artificiels, et la séance d'embaumement éthylique ressemble à du mauvais vaudeville. À la mise en scène, Delgado se fait extrêmement discret, se contentant de passer les plats à un Didier Bourdon en forme, et à notre Marc-André Grondin national, qui s'en tire de façon correcte, sans plus.

Texte : Louis-Paul Rioux

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