É.-U. 2008. Comédie de Jay Duplass, Mark Duplass avec Steve Zissis, Ross Partridge, Greta Gerwig. Quatre acteurs sans travail installés dans un chalet pour écrire un scénario sont attaqués par un mystérieux personnage masqué. Mélange bien dosé d'humour et de macabre. Intrigue en grande partie improvisée. Réalisation fauchée mais néanmoins nerveuse. Interprétation vivante. (sortie en salle: 8 août 2008)
Quatre acteurs sans travail installés dans un chalet pour écrire un scénario sont attaqués par un mystérieux personnage masqué. Mélange bien dosé d'humour et de macabre. Intrigue en grande partie improvisée. Réalisation fauchée mais néanmoins nerveuse. Interprétation vivante. (sortie en salle: 8 août 2008)
Après THE PUFFY CHAIR, un premier long métrage tourné sans moyens et ayant connu un certain succès dans le circuit des festivals, les frères Mark et Jay Duplass poursuivent dans la même veine fauchée avec BAGHEAD. Le point de départ de cette comédie légèrement macabre s'inspire en partie de leur expérience dans le milieu du cinéma. Dans un quasi dénuement, ils mettent en scène avec ludisme, et une grande part d'improvisation, la dynamique parfois malsaine d'un quatuor d'acteurs aux aspirations diverses. Relancées par une suite d'incidents étranges, les péripéties sont captées avec une fébrilité évoquant le style pseudo-documentaire de THE BLAIR WITCH PROJECT. Oscillant entre la comédie de moeurs et l'horreur de série B, cette farce au dénouement imprévisible se révèle souvent amusante malgré les ambitions très modestes des deux cinéastes. Cette pauvreté relative ne freine pas l'enthousiasme pétillant des quatre interprètes. (André Lavoie)
Texte : André Lavoie
Aleksi K. Lepage - La Presse
Réalisé avec peu de moyens (...), ce film d’abord sympathique, joué avec naturel (...), tourné (...) en style documentaire, perd son charme à mesure que l’on voit venir le punch. Or, toute la force de ce genre d’intrigue repose sur l’effet de surprise final. L’ultime «message» véhiculé par BAGHEAD ressemble à un hommage au cinéma indépendant, tourné dans l’urgence (...) par amour de l’art.
Mick La Salle - San Francisco Chronicle
(...) BAGHEAD is a relationship comedy and a horror movie. It explores themes of success and sacrifice. It portrays people whose vulnerabilities are more obvious than they suspect. (...) And, in the end, the movie puts it all together, with economy and intelligence.
André Lavoie - Le Devoir
Cette absence de prétention dans la mise en scène (...) évite d'élever inutilement les attentes, tout en réservant quelques bonnes surprises. (...) Sans déconstruire les codes d'un cinéma (au) puritanisme (...) flagrant (...), BAGHEAD en dévoile une facette plus mature grâce à ce quatuor d'adultes se prenant parfois pour des adolescents.