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Babylone A.D. (Babylon A.D.)

Fr. 2008. Science-fiction de Mathieu Kassovitz avec Vin Diesel, Mélanie Thierry, Michelle Yeoh. Dans le futur, un mercenaire américain est chargé d'escorter une jeune femme mystérieuse et sa protectrice, de la Russie jusqu'à New York. Adaptation ratée d'un roman de Maurice G. Dantec. Scénario prétentieux multipliant les incohérences. Réalisation malhabile et sans nerf. Distribution de prestige gaspillée. (sortie en salle: 29 août 2008)

13 ans + (violence)
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Babylone A.D. (Babylon A.D.)

13 ans + (violence) 13 ans + (violence)

Fr. 2008. Science-fiction de Mathieu Kassovitz avec Vin Diesel, Mélanie Thierry, Michelle Yeoh.

Dans le futur, un mercenaire américain est chargé d'escorter une jeune femme mystérieuse et sa protectrice, de la Russie jusqu'à New York. Adaptation ratée d'un roman de Maurice G. Dantec. Scénario prétentieux multipliant les incohérences. Réalisation malhabile et sans nerf. Distribution de prestige gaspillée. (sortie en salle: 29 août 2008)

Genre :
Année :
Durée :
Réalisation :
Pays :
Distributeur :
20th Century Fox
Europe de l'Est, dans un futur proche. Toorop, un mercenaire américain en exil, se fait proposer par un important chef de la mafia d'escorter depuis la Russie jusqu'à New York une jeune femme mystérieuse, Aurora, élevée dans un couvent. Rebecca, une nonne experte en arts martiaux, prend part au voyage périlleux qui, s'il est couronné de succès, permettra à Toorop de rentrer aux États-Unis sous une nouvelle identité. À l'arrivée toutefois, ils ne seront pas au bout de leurs surprises.

L’AVIS DE MEDIAFILM

Le «wonder-boy» français Mathieu Kassovitz (LA HAINE) rate son coup, à tous points de vue, avec cette adaptation prétentieuse et incohérente du roman «Babylon Babies» de Maurice G. Dantec. Réalisation malhabile et sans nerf, ellipses maladroites, distribution de prestige gaspillée (Michelle Yeoh, Charlotte Rampling, Gérard Depardieu), intrigue ridicule revisitant sans aucune finesse certains motifs de la Genèse, le bilan de cette série B gonflée est accablant. De plus, la comparaison (inévitable) avec le récent CHILDREN OF MEN, d'Alfonso Cuaron, qui explorait un thème similaire avec grâce et intelligence, renvoie encore plus cruellement BABYLON A.D. à sa propre insignifiance. À la demande du distributeur, la version présentée en Amérique du Nord compte onze minutes de moins que l'européenne. L'épreuve du film s'en trouve adoucie, mais le récit n'a rien gagné en clarté.

Texte : Martin Bilodeau

Revue de presse

Soupe millénariste

Résumé à la simple succession de scènes d'action plus ou moins bien ficelées, BABYLON A.D. élude presque le fond de la fable nihiliste de Dantec. Ne reste qu'un fatras mystique sur une prétendue vierge miraculeuse qui pourrait sauver le monde.

Babylone A.D. Mathieu Kassovitz

Kassovitz en perdition

On oublie le scénario (…) et on injecte de l'action, de l'action et encore (…) de l'action. Ça fait pim pam poum, sans réfléchir, jamais. La mise en scène est tiraillée entre LE CINQUIÈME ÉLÉMENT (...) et BLADE RUNNER (...), sans jamais choisir son propre style.

Babylone A.D. Mathieu Kassovitz

Kassovitz victime de gigantisme

(...) le film n'est qu'un long déroulé de scènes spectaculaires jalonnées de morceaux de bravoure. (...)De l'action, toujours et encore dans des images catapultées et étalées à la truelle. Et autour, le vide sidéral d'une mise en scène stéréotypée.

Babylone A.D. Mathieu Kassovitz

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