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Adoration

Can. 2008. Drame de Atom Egoyan avec Devon Bostick, Scott Speedman, Arsinée Khanjian. Ayant fait croire aux élèves de sa classe que son père était un terroriste islamiste, un adolescent voit son mensonge déclencher un débat dans Internet. Variation inspirée sur la vérité, la religion et la quête d'identité. Scénario ingénieux, morcelé, au message parfois appuyé. Réalisation maîtrisée, manipulant avec brio les mises en abyme. Interprétation satisfaisante, un brin solennelle. (sortie en salle: 8 mai 2009)

Général
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Adoration (Adoration)

Général Général

Can. 2008. Drame de Atom Egoyan avec Devon Bostick, Scott Speedman, Arsinée Khanjian.

Ayant fait croire aux élèves de sa classe que son père était un terroriste islamiste, un adolescent voit son mensonge déclencher un débat dans Internet. Variation inspirée sur la vérité, la religion et la quête d'identité. Scénario ingénieux, morcelé, au message parfois appuyé. Réalisation maîtrisée, manipulant avec brio les mises en abyme. Interprétation satisfaisante, un brin solennelle. (sortie en salle: 8 mai 2009)

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Encouragé par son enseignante Sabine à prétendre dans un exposé oral qu'il est le fils d'un terroriste islamiste, Simon déclenche un débat virulent qui déborde dans Internet. La réalité du garçon est toute autre, mais guère moins triste: son père, luthier issu du Moyen-Orient et sa mère, prodige du violon née au Canada, ont autrefois trouvé la mort dans un accident de la route. Simon a été pris en charge depuis par son oncle Tom, un remorqueur qui nourrit un ressentiment envers son propre père, un millionnaire haïssable qui aurait provoqué la mort des parents de son neveu. Alors que ce dernier arbitre le débat causé par sa confession que tous croient véridique et que Tom tente de composer avec des ennuis financiers, Sabine, dont les motivations sont nébuleuses, tente de s'immiscer dans leur intimité.

L’AVIS DE MEDIAFILM

Depuis FAMILY VIEWING, qui l'a révélé en 1986, Atom Egoyan n'a cessé d'être fasciné par les nouvelles technologies de l'image et de se questionner sur leur impact dans la vie des individus. Dans ADORATION, variation inspirée sur des thèmes qui lui sont chers (au premier chef le poids des familles et la quête d'identité), sa mise en scène, comme toujours très savante et travaillée, s'articule autour de forums Internet et d'images générées par la caméra numérique du jeune protagoniste. Ces dispositifs démultiplient les perspectives et brouillent la frontière entre le mensonge et la vérité, un autre thème fétiche du réalisateur de SPEAKING PARTS et WHERE THE TRUTH LIES. Si l'usage qui en est fait s'avère particulièrement éloquent, le scénario, en revanche, cache mal les ficelles du film à thèses que son auteur tente d'imposer, ici par deux ou trois situations un peu forcées, là à travers quelques dialogues surexplicatifs. Comme toujours chez Egoyan, la direction d'acteurs est un brin solennelle, néanmoins satisfaisante dans l'ensemble.

Texte : Martin Bilodeau

Revue de presse

Écrire, dit-elle

Se livrant à une réflexion pertinente sur l'identité et nos rapports à la technologie, le réalisateur signe une mise en scène intimiste où l'utilisation d'écrans d'ordinateur, d'appareils photo ou de portables permet la création d'intéressants cadrages gigognes.(Un) récit polyphonique captivant.

Adoration Atom Egoyan

Entre fiction et réalité

Par un scénario savamment agencé, le spectateur est promené entre fiction et réalité, de la rage au pardon. La trame est complexe, mais on comprend que la thématique, intelligemment servie par une interprétation retenue, ait séduit le Jury œcuménique (Cannes 2008).

Adoration Atom Egoyan

Perdu la main?

Les flash-back d'EXOTICA qui dévoilaient peu à peu le secret de la baby-sitter strip-teaseuse étaient captivants. Ceux d'ADORATION sont redondants et inutilement chargés de symboles. Egoyan peine à composer son puzzle. La cérébralité l'emporte sur les sentiments.

Adoration Atom Egoyan

Complexe Labyrinthe existentiel

S’il se perd un peu dans le dense labyrinthe existentiel qu’il compose, Egoyan esquisse un sidérant portrait du monde actuel, aux repères de plus en plus flous. Dommage qu’il faille assembler soi-même les morceaux du puzzle pour qu’apparaisse la pertinence d’un tel film.

Adoration Atom Egoyan

Envoûtant

Comme EXOTICA (1994), LE VOYAGE DE FELICIA (2000) (...), la photo d'ADORATION est signée Paul Sarossy. Des tons feutrés, assez sombres au début, plutôt lumineux vers la fin... Sarossy colle parfaitement à l'esprit envoûtant et sensuel d'Egoyan. C'est beau.

Adoration Atom Egoyan

La Vérité en ses mensonges

(...) le cinéaste use de son brio pour que s’emboîtent des énigmes qu’opacifient toutes sortes de mensonges auxquels les technologies de l’information prêtent leurs supports et les écrans trompeurs de l’immédiateté.

Adoration Atom Egoyan

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