Can. 2008. Drame sentimental de Michael Mackenzie avec Jesse Aaron Dwyre, Flavia Bechara, Tyrone Benskin. À Montréal, les amours entre un jeune Juif et une jeune Libanaise suscitent la désapprobation de leur entourage. Agréable variation contemporaine sur les thèmes de Roméo et Juliette. Touches d'humour et de fantaisie. Réalisation sobre. Interprètes attachants. (sortie en salle: 17 octobre 2008)
À Montréal, les amours entre un jeune Juif et une jeune Libanaise suscitent la désapprobation de leur entourage. Agréable variation contemporaine sur les thèmes de Roméo et Juliette. Touches d'humour et de fantaisie. Réalisation sobre. Interprètes attachants. (sortie en salle: 17 octobre 2008)
Six ans après THE BARONESS AND THE PIG, un premier long métrage à la fine pointe des nouvelles technologies numériques, tiré d'une de ses pièces, le Canadien Michael Mackenzie signe avec ADAM'S WALL une modeste et analogique variation contemporaine sur les thèmes de Roméo et Juliette. Rendant hommage par la bande à la singularité multiculturelle de Montréal, Mackenzie illustre les tiraillements entre deux familles, lesquels tirent leur source des conflits qui embrasent le Moyen-Orient. La démonstration apparaît parfois schématique mais elle n'est jamais exempte d'humour et de fantaisie, le cinéaste soumettant certains rituels religieux à un traitement quasi fantastique. Le film, autrement de facture sobre, se veut avant tout une description pudique d'un amour naissant entre deux jeunes que l'Histoire voudrait séparer. La candeur des interprètes contribue au caractère intimiste de cette attachante romance.
Texte : André Lavoie
Anabelle Nicoud - La Presse
Échappant en grande partie aux stéréotypes, ADAM'S WALL s’attarde (...) sur la naissance du sentiment amoureux. Avec sensibilité (...), MacKenzie capte les maladresses des jeunes amoureux de façon bien plus convaincante que leurs doutes. (...) La réalisation précise et délicate (...) est (...) valorisée par la partition impeccable composée par Benoît Charest.
Kevin Laforest - Voir
(...) les tensions au Moyen-Orient, les accommodements raisonnables et la symbolique religieuse sont invoqués. Trop souvent, la façon dont ces divers éléments sont agrafés au récit central semble artificielle (...). Le simple fait de dépeindre une idylle entre un Juif et une Libanaise aurait suffi à transmettre un message d'ouverture et de tolérance.
Daniel Rioux - Le Journal de Montréal
Tourné au plus fort de la controverse sur les accommodements raisonnables avec Montréal en toile de fond, le drame sentimental ADAM'S WALL (...) ne révolutionnera pas le cinéma, mais sa trame attachante ainsi que le jeu des acteurs (...) enrobent bien ce beau petit film réalisé avec modestie et simplicité.