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Adagio pour un gars de bicycle

Can. 2008. Documentaire de Pascale Ferland . Quarante-cinq ans et un grave accident de moto plus tard, René Bail entreprend de compléter son film-phare, "Les Désoeuvrés". Portrait fascinant d'un cinéaste méconnu. Approche sensible sans être complaisante. Réalisation et montage inspirés. Confidences touchantes de R. Bail. (sortie en salle: 29 février 2008)

Adagio pour un gars de bicycle (Adagio pour un gars de bicycle)

Général

Can. 2008. Documentaire de Pascale Ferland .

Quarante-cinq ans et un grave accident de moto plus tard, René Bail entreprend de compléter son film-phare, "Les Désoeuvrés". Portrait fascinant d'un cinéaste méconnu. Approche sensible sans être complaisante. Réalisation et montage inspirés. Confidences touchantes de R. Bail. (sortie en salle: 29 février 2008)

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Genre :

Documentaire

Année :

2008

Durée :

90 min.

Réalisation :

Pascale Ferland

Pays :

Canada
Québec

Distributeur :

K-Films Amérique

Producteurs :

À la fin des années 1950, la majorité des cinéastes québécois travaillent au sein de l'Office National du Film. Mais pas René Bail, un des rares créateurs à produire ses films de façon indépendante. Son oeuvre-phare, LES DÉSOEUVRÉS (1959), incorporait plusieurs éléments du cinéma direct, qui venait d'éclore un an plus tôt avec «Les Raquetteurs». Bien que son film avant-gardiste ait impressionné et influencé Claude Jutra et ses confrères de l'ONF, Bail le considérait inachevé et limita sa diffusion. Handicapé et défiguré à la suite d'un grave accident de moto survenu en 1972, le cinéaste a peu après sombré dans l'oubli. Mais quelques années avant sa mort, en octobre 2007, il a miraculeusement pu compléter LES DÉSOEUVRÉS, tournant de nouvelles séquences et refaisant entièrement le montage.

L’AVIS DE MEDIAFILM

Pascale Ferland (L'IMMORTALITÉ EN FIN DE COMPTE, L'ARBRE AUX BRANCHES COUPÉES) dresse dans ADAGIO POUR UN GARS DE BICYCLE le portrait fascinant d'une figure marquante quoique méconnue du cinéma québécois, qui fut à la fois réalisateur et acteur. Suivant René Bail pendant les cinq dernières années de sa vie, alors qu'il finalisait LES DÉSOEUVRÉS, Ferland capte ce moment historique et inusité qu'est la complétion d'une oeuvre, 45 ans après sa mise en chantier. Une oeuvre que Ferland replace dans son contexte, retraçant chemin faisant le parcours du cinéaste au moyen du témoignage de ce dernier et des images d'archives habilement incorporées. Inspirés, la réalisation et le montage se veulent à l'image de l'univers cinématographique de Bail, tandis que l'approche, sensible sans être complaisante, met en valeur l'humanité et la complexité du personnage.

Texte : Kevin Laforest

COMMENTAIRES

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Revue de presse

On se souviendra de René Bail

Anabelle Nicoud - La Presse

Grâce à des films d'archives, des courts métrages réalisés par René Bail (...), Pascale Ferland remonte le temps, montre le cinéma québécois tel qu'il était pratiqué par les pionniers. C'est là l'une des grandes qualités du film: offrir une perspective sur le cinéma direct, dont beaucoup se réclament aujourd'hui sans toujours le connaître.

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Destin fracturé

Odile Tremblay - Le Devoir

Ce très touchant documentaire fera davantage pour la mémoire du défunt cinéaste René Bail que bien des thèses. (...) ADAGIO POUR UN GARS DE BICYCLE est réalisé avec amour; cela peut sembler cliché mais colore vraiment ce documentaire-hommage.

Entre drame et légèreté

Martin Gignac - Ici

Très beau documentaire qui évite la complaisance, la superficialité et le montage tristement chronologique, ADAGIO POUR UN GARS DE BICYCLE reste ancré sur son sujet (...). Sans abuser des archives (...), le film réserve une grande place à l’amour que portait René Bail au cinéma indépendant. Un portrait sobre et complet à souhait, entre drame et légèreté.

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Le Géant oublié

Kevin Laforest - Voir

(...) Ferland démontre une véritable vision de cinéaste dans ADAGIO POUR UN GARS DE BICYCLE. Elle nous plonge complètement dans l'univers de Bail, en incorporant des extraits de ses films et de ceux dans lesquels il a joué. (...) les confidences de Bail (...) sont en elles-mêmes fascinantes, le cinéaste faisant preuve de beaucoup de sagesse, de sensibilité et d'humour.

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