L’AVIS DE MEDIAFILM

Quatre ans après PURE, Jim Donovan revient sur le thème de la marginalité dans les rues de Montréal. La proposition est cette fois plus éclatée, le scénario entrecroisant les destins de divers personnages que rien ne semblait unir au départ. Résultat: un enchevêtrement laborieux et artificiel de situations au fort potentiel tragique, de scènes sensuelles racoleuses et de violences gratuites et vaines. Des excès que la mise en scène conventionnelle, imposée sans doute par le budget de misère de la production, semble contredire. Cette économie se reflète dans le jeu inégal des interprètes, parmi lesquels se démarque néanmoins Carinne Leduc, juste et sensible en jeune itinérante.

Texte : André Lavoie