G.-B. 2008. Drame d'espionnage de Marc Forster avec Daniel Craig, Olga Kurylenko, Mathieu Amalric. Un agent secret britannique tente de démasquer une organisation criminelle de mèche avec un faux environnementaliste. Épisode musclé de la série James Bond. Scénario mince, prétexte aux poursuites et cascades d'usage. Réalisation haletante. Montage frénétique frisant la confusion. Interprétation de bon niveau. (sortie en salle: 14 novembre 2008)
Un agent secret britannique tente de démasquer une organisation criminelle de mèche avec un faux environnementaliste. Épisode musclé de la série James Bond. Scénario mince, prétexte aux poursuites et cascades d'usage. Réalisation haletante. Montage frénétique frisant la confusion. Interprétation de bon niveau. (sortie en salle: 14 novembre 2008)
22e film de la série James Bond et deuxième mettant en vedette l'excellent Daniel Craig, cette suite de CASINO ROYALE se distingue au premier abord par sa mise en scène haletante signée Marc Forster (FINDING NEVERLAND, STRANGER THAN FICTION). De fait, tout le film se joue au niveau de la réalisation et du traitement, le scénario mince, sur un canevas vaguement connu, savamment confus, servant pour l'essentiel de support au spectacle. Mais quel spectacle: excitant, musclé, réglé au quart de tour et dépourvu des gadgets tape-à-l'oeil de la génération 007 précédente. Certes, les scènes d'action, montées avec frénésie, paraissent faciles tant elles font fi de la cohésion, de la géographie, voire parfois de la gravité terrestre. En outre, les intervalles entre ces séquences survitaminées manquent de mordant, preuve s'il en faut du manque de densité de l'intrigue et du texte. Qu'à cela ne tienne, les interprètes se prêtent au jeu avec un plaisir évident. Outre Craig, bien installé dans le rôle, Mathieu Amalric brille de tous ses feux en vilain à deux visages et Judi Dench est exquise dans le rôle de la mystérieuse, morale et maternelle M.
Texte : Martin Bilodeau
Daniel Rioux - Le Journal de Montréal
Il va falloir s’habituer à ce James Bond moderne. Out le smoking, les martinis, la Bond girl séduite au lit, les gadgets et les politesses. In l’action brutale et un rythme d’enfer, le gaminet écorché, le muscle et l’esprit rebelle d’un Bond nouveau qui prend son rôle au sérieux et défie quiconque de lui marcher sur les pieds. Pour résumer: on ne s’ennuie pas!
Jean-François Morisse - Première
L’action omniprésente emmène le spectateur au milieu d’une débauche de cascades et d’effets spéciaux à couper le souffle (...). Malgré quelques maladresses dans la mise en scène et le manque de lisibilité de certains passages d’action, on reste durant plus d’1h45 sous le charme de Daniel Craig.
Pierre Murat - Télérama
Bagarres + poursuites + bagarres + poursuites se succèdent donc, absolument splendides, (...) mais rigoureusement identiques: en courts plans syncopés et tremblés. Une esthétique très JASON BOURNE (...), une esthétique assez casse-pieds à la longue. (...) Reste Daniel Craig. Un 007 (...) de plus en plus sexy. Grave, par moments. Et convaincant, tout le temps.
Vincent Ostria - L'Humanité
Plus brutal, laconique, le nouveau Bond incarné par Daniel Craig délaisse gadgets, humour et érotisme au profit de l’action pure. Il ressemble de plus en plus à celui qu’il a inspiré: Jason Bourne, l’agent secret amnésique. Comme celui-ci, il est seul contre tous, et plus inquiétant que les méchants (...), qui font pâle figure face à cette machine à tuer.
Manon Dumais - Voir
Fidèle à l'esprit de la franchise, l'agent 007 se promène à travers le monde en une suite de cascades spectaculaires et de combats violents réglés au quart de tour. Aussi sombre et stoïque que dans le précédent épisode, notre homme (...) n'a rien perdu de son charme. (...) Bien que s'essoufflant à mi-parcours, le film s'avère à l'image de son héros, musclé et viril.