É.-U. 2007. Science-fiction de Eric Brevig avec Brendan Fraser, Josh Hutcherson, Anita Briem. Alors qu'ils enquêtent sur un phénomène géosismique, un scientifique américain, son neveu et leur guide se retrouvent piégés au centre de la Terre. Tentative paresseuse d'actualiser l'oeuvre de Jules Verne. Réalisation générique au service de larges panoramas en imagerie assistée par ordinateur. Effets 3D décevants. Interprétation sympathique. (sortie en salle: 11 juillet 2008)
Alors qu'ils enquêtent sur un phénomène géosismique, un scientifique américain, son neveu et leur guide se retrouvent piégés au centre de la Terre. Tentative paresseuse d'actualiser l'oeuvre de Jules Verne. Réalisation générique au service de larges panoramas en imagerie assistée par ordinateur. Effets 3D décevants. Interprétation sympathique. (sortie en salle: 11 juillet 2008)
Cette énième adaptation du classique de Jules Verne ne compte pas parmi les plus réussies. En effet, le film d'Eric Brevig, un spécialiste d'effets visuels ayant fait ses classes comme assistant-réalisateur de Michael Bay, ne brille pas par son originalité. Empruntant ses principaux morceaux de bravoure à INDIANA JONES AND THE TEMPLE OF DOOM, THE GOLDEN CHILD et même à JAWS, JOURNEY TO THE CENTER OF THE EARTH s'embourbe dans une trame convenue où psychologie primaire et réparties faciles se côtoient sans surprise. L'intrigue sentimentale, quoique très prévisible, n'en demeure pas moins plaquée. Raison d'être du film, les effets spéciaux 3D n'impressionnent guère. Parfois imaginatifs mais le plus souvent trop discrets, ils ne sauraient en tout cas excuser la mise en scène générique de Brevig. Sympathiques, faisant ce qu'ils peuvent, les interprètes donnent néanmoins l'impression de défiler devant les larges et beaux panoramas en imagerie assistée par ordinateur.
Texte : François Lévesque
Marie-Joëlle Parent - Le Journal de Montréal
Oui, c’est divertissant et on sursaute (...), mais ce VOYAGE AU CENTRE DE LA TERRE souffre de plusieurs erreurs de scénario et de raccourcis scientifiques difficiles à gober pour le spectateur. (...) Le film a au moins le mérite d’être court et condensé, comme un tour de manège qui ne restera pas marqué dans les esprits.
Aleksi K. Lepage - La Presse
L’animation 3D est (...) efficace. Mais le scénario (...) est bourré d’invraisemblances. Fraser a beau rouler des yeux (...), ce film sans personnalité, à l’humour consensuel, n’est qu’un joli morceau de plastique. Il y avait tant à tirer du roman de Jules Verne, (...) beaucoup plus que ce joujou impressionnant, mais vite lassant.
Jan Stuart - Los Angeles Times
This latest version of Jules Verne's classic novel is a surprisingly tame affair despite its 3-D trappings, but younger viewers may enjoy the trip's visual tricks and gentle jolts.
Michaël Augendre - Ici
Le scénario mâtiné à la sauce hollywoodienne n'offre aucune surprise. On retiendra quelques scènes spectaculaires, un Brendan Fraser en grande forme et la fameuse 3D. C'est en effet la grande vedette du film. Ce gadget (...) n'apporte (...) rien en termes artistiques, mais confirme (...) VOYAGE dans son rôle de machine à distraire.
Manon Dumais - Voir
Bénéficiant des effets visuels de la firme québécoise Hybride, VOYAGE AU CENTRE DE LA TERRE souffre d'un rythme hésitant, de répliques risibles, de cascades peu palpitantes, d'une trame sonore pompier et d'une chimie inopérante entre les acteurs.